L’Iran a annoncé la suspension de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en réponse aux actions des pays occidentaux, y compris le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. La raison de cette décision est la supposée « mauvaise foi des partenaires occidentaux, qui ont violé les conditions des négociations ».
Dans une déclaration du Conseil suprême de la sécurité nationale de l’Iran, il est mentionné que malgré le dialogue avec l’AIEA et la proposition de plans pour résoudre les problèmes existants, les actions des pays européens arrêteront effectivement toute coopération future. Ces mesures ont été annoncées dans le contexte du vote du Conseil de sécurité de l’ONU le 19 septembre 2025 sur le rétablissement des sanctions non prolongées contre l’Iran.
Retour des sanctions
Le vote permet de réactiver les sanctions qui avaient été suspendues en échange de la limitation des programmes nucléaires de l’Iran, conformément à l’accord de 2015. Selon les nouvelles données, les sanctions entreront en vigueur le 28 septembre, si aucun accord n’est atteint d’ici là.
Détails du vote
Le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas soutenu la levée permanente des sanctions économiques contre l’Iran selon la résolution 2231. Quatre pays ont voté pour l’arrêt du renouvellement des sanctions : la Russie, la Chine, le Pakistan et l’Algérie, tandis que les États-Unis et plusieurs puissances européennes se sont opposés. La Guyane et la Corée du Sud se sont abstenues de voter.
Contexte
Le vote est le résultat d’un travail initié fin août par les pays E3 – le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Ils ont souligné que l’assouplissement futur des sanctions dépend de la réalisation de trois conditions : le rétablissement complet des inspections, la comptabilisation ouverte des stocks d’uranium et une interaction constructive avec les États-Unis. L’Iran a refusé à plusieurs reprises des négociations directes avec Washington.
Retour des inspecteurs de l’AIEA
Fin août, après presque deux mois de suspension de la coopération avec l’AIEA, l’institut a de nouveau envoyé des inspecteurs en Iran. Cette mission était principalement symbolique, mettant l’accent sur les actions préparatoires pour rétablir la surveillance.
Importance des inspections
L’Iran a suspendu les inspections en juillet, expliquant cela par les conséquences des bombardements des États-Unis et d’Israël sur des sites clés. Le retour des inspecteurs de l’AIEA était considéré comme une nécessité pour trouver des « mécanismes pratiques » pour reprendre le contrôle des sites touchés par les frappes.
Avenir de la coopération
L’avenir des relations de l’Iran avec les organisations internationales sera clair dans les prochains jours, en fonction de la capacité des plans proposés aujourd’hui à résister à l’épreuve du temps. La réaction et les actions futures de toutes les parties restent importantes pour déterminer la direction des processus clés dans le domaine de la sécurité internationale.
