- octobre 6, 2025
- 1:49 pm
- Dans le monde
Quand les drones apparaissent dans le ciel européen et que les menaces russes se font de plus en plus fortes, il devient clair : Moscou ne montre plus sa force — elle essaie de cacher sa faiblesse.
Les experts, les politiciens et les analystes notent que les attaques actuelles de la Russie ne sont pas un signe de puissance, mais une reconnaissance de l’échec de sa stratégie de pression. Cela est mentionné dans la publication FREEДОМ, où il est souligné : il est temps pour l’Occident de ne pas seulement réagir, mais d’agir ensemble.
L’Europe entre peur et détermination
Tandis que le Kremlin augmente l’intensité des attaques, l’Europe cherche une nouvelle formule de dissuasion — protection, résilience informationnelle et soutien à l’Ukraine.
Les experts appellent à une réaction unie : du renforcement de la défense aérienne à la lutte contre la désinformation, de la coordination énergétique aux décisions économiques conjointes.
L’objectif principal du Kremlin est de déstabiliser la région, de semer le doute et de diviser les alliés.
Mais l’effet semble être inverse : l’Europe se rassemble et l’OTAN renforce le flanc est.
Masque de force, derrière lequel se cache le vide
Le politologue allemand Andreas Umland note que l’agression actuelle de la Russie n’est pas un défi pour l’OTAN, mais une tentative d’éviter une confrontation directe tout en maintenant l’illusion de puissance.
« La Russie crée une apparence de force, mais elle-même comprend que ces méthodes ne fonctionnent pas. Leur objectif n’est pas la victoire, mais la peur », souligne l’expert.
L’Institut pour l’étude de la guerre (ISW) ajoute : le récent discours de Poutine au forum « Valdaï » n’est pas une stratégie, mais une mise en scène théâtrale pour le public interne.
Les déclarations hyperboliques sur les « victoires » et les menaces à l’Occident ne sont pas de la diplomatie, mais une arme informationnelle destinée à ceux qui doutent de l’aide à l’Ukraine.
« Valdaï » comme miroir de la propagande
L’ancien ambassadeur ukrainien Oleksandr Levchenko a qualifié le forum « Valdaï » de l’un des outils clés de la propagande russe.
Selon lui, Moscou combine demi-vérités et désinformation, essayant de convaincre les Russes de ses succès et de brouiller le public extérieur.
« L’objectif principal est de démoraliser les alliés de l’Ukraine, de les amener à croire que le soutien est inutile », explique le diplomate.
Menaces hybrides et drones au-dessus de l’Europe
L’apparition de drones au-dessus des pays soutenant l’Ukraine est devenue une nouvelle forme de pression.
Ce ne sont pas des frappes militaires, mais psychologiques — des signaux de peur destinés à provoquer l’inquiétude et des débats politiques.
Il est notable qu’aucun incident similaire n’est observé au-dessus des pays pro-russes. Le Kremlin choisit qui effrayer et qui épargner.
L’économie de la peur
Le politologue Ruslan Rokhoh estime que la Russie est passée du chantage militaire au chantage économique.
Elle menace les actifs européens, crée de l’instabilité sur les marchés et oblige les politiciens à être prudents.
Rokhoh souligne :
« Le soutien européen à l’Ukraine doit devenir non pas un geste de solidarité, mais une solution systémique. L’allocation réelle de fonds par l’UE est un moyen de protéger sa propre économie. »
Copenhague : une alliance contre les attaques hybrides
Lors du sommet à Copenhague, les représentants de 50 pays européens ont convenu d’une position : les attaques hybrides de la Russie dépassent le front ukrainien.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé que des spécialistes ukrainiens travaillent déjà au Danemark, aidant à détecter et neutraliser les drones, ainsi qu’à renforcer la protection des infrastructures européennes.
« Notre avantage réside dans les actions conjointes. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons arrêter l’escalade et maintenir la stabilité », a souligné Zelensky.
Les contours de la nouvelle Europe
Aujourd’hui, Moscou essaie à nouveau de parler le langage de la peur.
Mais l’Europe, semble-t-il, n’écoute plus.
Elle se réorganise — de la défense à la résilience, de la réaction à l’initiative.
Si auparavant le Kremlin comptait sur un Occident fatigué pour reculer, il voit maintenant le contraire : plus les menaces sont fortes, plus l’unité devient ferme.
