Le 13 octobre 2025 entrera dans l’histoire comme le jour où le Moyen-Orient a changé l’équilibre des forces. Donald Trump a remporté la première véritable victoire de sa diplomatie, tandis que Poutine a subi, sans doute, la défaite la plus douloureuse depuis le début de la guerre contre l’Ukraine.
Trump a pris l’initiative, Moscou a tout perdu
Pendant de nombreuses années, le Moyen-Orient était considéré comme une arène d’influence pour la Russie.
La Syrie, l’Iran, les contacts avec le Hamas et le Hezbollah — tout cela permettait à Poutine de se positionner comme un acteur capable de maintenir la région hors du chaos.
Maintenant, ce mythe s’est effondré.
Comme l’a noté un observateur politique de la publication «Être Ou»,
c’est la première véritable victoire autonome de Trump, où l’initiative appartenait de bout en bout à Washington.

Contrairement aux accords précédents, où Israël jouait un rôle clé, cette fois-ci, c’est Trump qui est devenu l’architecte des négociations et l’homme qui a réussi à convaincre le monde arabe de choisir la voie de la paix.
L’échec de Poutine : refus et isolement
Pour le Kremlin, ce qui s’est passé a été un coup comparable à la perte du Caucase du Sud.
Les dirigeants de la Ligue des États arabes ont refusé de se rendre au sommet à Moscou —
sur 22 invités, seuls deux sont venus.
Au moment où Moscou préparait les tapis rouges, toute l’attention du monde était tournée vers le sommet de la paix à Charm el-Cheikh, où la Russie n’a même pas été invitée.
C’est déjà la troisième grande défaite géopolitique de Poutine cette année —
après la signature de l’accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sous médiation américaine et
la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre 2024.
Moscou perd tout : influence, alliés et même le rôle de médiateur,
qu’elle prétendait autrefois avoir entre les monarchies du Golfe Persique.
La fin des illusions : la Russie n’est plus un médiateur
En misant tout sur la guerre contre l’Ukraine, la Russie a effectivement brûlé ses ponts diplomatiques.
Dans une région où elle était autrefois écoutée, on cherche maintenant de nouveaux partenaires.
Les monarchies du Golfe préfèrent négocier directement avec Washington et Jérusalem.
L’Arménie et l’Azerbaïdjan construisent un nouveau format de coopération sans la participation de Moscou.
Même Téhéran dialogue de plus en plus souvent avec Pékin et Ankara, en contournant le Kremlin.
Un monde encore trop fragile
Le chemin vers la paix au Moyen-Orient reste complexe.
Le Hamas, comme auparavant, est contrôlé par l’Iran et ne se précipite pas pour céder ses positions.
Selon les dernières informations, les militants n’ont rendu que 4 des 26 corps d’otages, tués il y a deux ans.
Mais même cette concession partielle montre :
l’organisation, qui avait l’habitude de faire chanter Israël avec le sang et la peur, perd sa dernière carte d’influence.
Israël maintient le contrôle des frontières,
le Hezbollah se limite à démontrer sa présence à la ligne du Liban,
et chaque tentative de provocation est rapidement étouffée par Tsahal.
Ce n’est pas encore une paix définitive, mais déjà un tournant, qui n’avait pas eu lieu depuis 2020.
Nouvel accent de Trump : l’Ukraine
S’exprimant aujourd’hui à la Knesset, Donald Trump a déclaré clairement qu’après le succès au Moyen-Orient, il entend se concentrer sur la direction ukrainienne. Dans son discours, il a prononcé une phrase déjà citée par les médias mondiaux :
« Ceux qui apportent la paix dans une région doivent arrêter la guerre dans une autre. »
Cette déclaration est devenue le principal signal de la journée.
L’Amérique revient dans la géopolitique comme pacificateur, et non observateur.
Et c’est précisément à ce moment que la Russie, coupée des tables diplomatiques, reste dans le rôle de paria, ayant même perdu ceux qui l’appelaient encore récemment alliée.
Mémoire et justice
Pour conclure la journée, des prières ont eu lieu à Jérusalem et Tel-Aviv en mémoire des victimes du 7 octobre 2023.
Les proches des otages, libérés aujourd’hui après deux ans de captivité,
ont pu pour la première fois depuis longtemps prononcer le mot « joie » sans peur.
« Il n’y a plus d’otages entre les mains du Hamas. C’était la dernière carte avec laquelle ils pouvaient faire chanter Israël », a déclaré Trump.
Ce n’est pas seulement un succès diplomatique — c’est le jour où une époque s’est terminée et une autre a commencé.