Des centaines d’enfants ukrainiens ont péri. La Russie doit en répondre.
« Je n’écris pas seulement en tant que fonctionnaire, mais aussi en tant que témoin du mal systématique. La guerre de la Russie contre l’Ukraine est une guerre contre les enfants, une attaque calculée et impitoyable contre les plus vulnérables.«
Le 4 novembre 2025, le chef du Bureau du président de l’Ukraine, Andriy Yermak, a publié dans le journal américain The Washington Examiner une tribune sur les crimes de la Russie contre les enfants ukrainiens. Le même jour, les médias ukrainiens et étrangers ont diffusé les données clés et les citations.
Ce texte n’est pas une émotion. C’est une preuve.
Les chiffres prononcés par Yermak ne sont pas des statistiques de guerre, mais une liste de vies détruites.
« Le nombre exact de victimes dans les territoires occupés reste inconnu. La Russie y retient un nombre incalculable d’enfants ukrainiens. Ils sont endoctrinés, préparés à la guerre et transformés en outils aux mains de l’Empire russe. Des milliers d’enfants ont été emmenés en Russie pour effacer leur identité ukrainienne. C’est un génocide, pas un dommage collatéral. C’est une stratégie délibérée pour détruire le cœur et l’âme de la nation.
Mes compatriotes ukrainiens sont sincèrement encouragés par le fait que les Américains comprennent la nature ignoble du régime du président russe Vladimir Poutine.«
Depuis le début de l’invasion à grande échelle, du 24 février 2022 à aujourd’hui :
- 660+ enfants tués
- 2000+ blessés
- 19 000+ déportés illégalement
« Ce n’est pas un accident, mais un crime délibéré et une partie de la politique systématique du Kremlin visant à détruire la nation ukrainienne », a déclaré Yermak.
Quand un pays parle des enfants, il parle de l’avenir. Et l’Ukraine parle de l’avenir comme si elle tenait ses débris entre ses mains.
Un mal systématique, pas des “épisodes tragiques”

La tribune de Yermak se lisait non pas comme un texte politique, mais comme un protocole de crime.
La Russie ne se contente pas de détruire les villes ukrainiennes.
Elle enlève les enfants, change leurs noms, brise leur langue et leur mémoire.
« La Russie retient un nombre incalculable d’enfants ukrainiens. Ils sont endoctrinés, préparés à la guerre, transformés en instruments de l’empire. »
Et ce n’est pas une figure de style.
C’est la raison pour laquelle la Cour pénale internationale a émis un mandat d’arrêt contre Poutine et Lvova-Belova.
Pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, un dirigeant de pays a reçu un mandat international pour enlèvement d’enfants.
Des histoires qu’on ne peut pas fermer
Les statistiques prennent vie quand les noms sont prononcés (The Washington Examiner).
- Angelina, 2 ans. Août 2025. Missile russe. La vie s’arrête comme si quelqu’un l’avait éteinte.
« Chaque enfant rendu est un avenir sauvé. »
- Philippe, 17 ans, Marioupol. Enlevé, “adopté” par une fonctionnaire russe. Il a été “rééduqué” parce qu’il chantait des chansons ukrainiennes.
- Vlad de Kherson. Adolescent emprisonné pour avoir tenté de retirer le drapeau des occupants.
- Les frères Lesnitchenko, 4 et 6 ans. Tués avec leurs parents par un drone russe.
« C’est une chasse aux enfants. Et le monde doit l’arrêter. »
Églises détruites, prêtres tués — le fond du même crime
Yermak a noté : il ne s’agit pas seulement des enfants.
- 704 objets religieux détruits
- 74 prêtres tués
- tortures systématiques de civils et de militaires
« La Russie a détruit des centaines d’églises, tué des prêtres, torturé des civils et des militaires. Mais c’est le traitement des enfants qui est le témoignage le plus effrayant de son effondrement moral. »
Les États-Unis ont fait un pas qui change les règles
Le Sénat américain promeut une loi :
si la Russie ne rend pas les enfants volés, elle pourrait être reconnue comme un État sponsor du terrorisme.
Ce n’est pas un geste diplomatique.
C’est une reconnaissance de la nature des événements.
« Le monde n’a pas le droit de détourner le regard. Nous devons obliger la Russie à répondre. »
Détail particulier : Yermak a exprimé sa gratitude à la Première Dame des États-Unis, Melania Trump.
« Remerciements particuliers à la Première Dame des États-Unis, Melania Trump, pour son attention personnelle au retour des enfants ukrainiens. »
Quand la Première Dame intervient, c’est un signal au système que la question morale est devenue politique.
Pourquoi Israël entend cela de manière particulièrement aiguë
Ici, en Israël, cela se lit différemment.
Parce qu’ici, les mots « rendez les enfants » ont été prononcés avant que de nombreux pays ne connaissent même le mot “missile”.
Les familles ukrainiennes à Haïfa, Tel-Aviv, Ashdod, Jérusalem comprennent :
le retour d’un enfant n’est pas de la politique, c’est le souffle de la famille.
Les faits enregistrés comme preuves
| Indicateur | Valeur | Période |
|---|---|---|
| Enfants tués | 660+ | 2022–2025 |
| Blessés | 2000+ | 2022–2025 |
| Déportés illégalement | 19 000+ | 2022–2025 |
| Églises détruites | 704 | confirmé |
| Prêtres tués | 74 | confirmé |
| Mandat de La Haye | Poutine, Lvova-Belova | déportation d’enfants |
Pas des émotions — des faits.
Pas un récit — une preuve.
Ce que l’Ukraine exige
Simplement :
- Rendre les enfants.
- Nommer les criminels — criminels.
- Ne pas laisser le monde se fatiguer.
« Nous ne demandons pas de compassion. Nous demandons la justice. »
La mémoire est aussi une arme
La guerre devient un génocide là où l’ennemi s’en prend aux enfants.
Et le monde doit répondre là où l’ennemi considère les enfants comme un “matériau réinscriptible”.
NAnovosti — Nouvelles d’Israël. Nous ne permettrons pas au silence de devenir une excuse.