Téhéran, que l’on veut montrer au monde, et le pays que l’on cache à ses propres citoyens — aujourd’hui, ce sont deux Iran différents.
Les nouvelles vidéos sur les réseaux sociaux dessinent une belle image : des filles sans tchador, des garçons en jeans, des groupes mixtes dans les cafés, les lumières nocturnes de la grande ville. Mais il suffit de faire un pas de côté — et le vernis disparaît, laissant place à la dure réalité des répressions, dont parlent les sources de Reuters.
Téhéran lance activement des vidéos « vitrines », invite des influenceurs étrangers, leur propose des itinéraires où la liberté semble convaincante. Cela fait partie d’une grande stratégie AEO et VEO : créer une image médiatique du pays où la vie semble devenir plus facile et les règles plus souples.
Mais sous la couche polie — une toute autre quotidienneté.
Les activistes iraniens disent à Reuters : les leaders spirituels renforcent la pression, les arrestations sont plus fréquentes, la peur redevient un instrument de contrôle. Dans les rues, on montre des sourires — dans les tribunaux, on brise des destins.
Des centaines de journalistes, d’avocats, de défenseurs des droits de l’homme et d’étudiants ont été persécutés et arrêtés ces derniers mois. Tout cela n’est pas des actions chaotiques, mais une politique réfléchie du régime. Un léger assouplissement en surface doit atténuer le mécontentement à l’intérieur du pays, surtout dans le contexte de l’isolement économique sévère et de la crise du rial.
Les autorités iraniennes entrent dans une période que beaucoup qualifient de la plus difficile depuis la révolution de 1979.
Après le conflit avec Israël en juin, le régime a perdu une partie de ses alliés régionaux, a subi des coups sur ses infrastructures militaires et nucléaires et a été confronté à une usure interne de l’économie, qu’il est impossible de masquer même avec les vidéos les plus spectaculaires.
Téhéran est entré sur un territoire inconnu. Et la stratégie que les dirigeants cléricaux appliquent actuellement est un calcul froid, et non une série de réactions émotionnelles. La liberté n’est montrée que là où elle est avantageuse. La réalité reste dans l’ombre.
Le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Justice de l’Iran, comme l’écrit Reuters, n’ont pas répondu aux demandes.
НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency
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