- novembre 16, 2025
- 12:59 pm
- Israël
La lumière de Hanoucca : une histoire que l’on ravive chaque année
En Israël, décembre sent la pluie, les sufganiyot chaudes et l’attente de la lumière. Du 14 au 22 décembre 2025, les rues s’illumineront à nouveau des flammes de la hanoukkia — et chaque maison deviendra un petit phare, rappelant le miracle que le peuple juif préserve depuis plus de deux mille ans.
Hanoucca n’est pas seulement une fête historique, mais aussi un point de présence émotionnel : un moment où les familles se rassemblent à la fenêtre et laissent le monde voir leur lumière.
Des Maccabées à aujourd’hui : comment le miracle est devenu un symbole
Les racines de l’histoire remontent à l’an 164 avant J.-C., lorsque Juda Maccabée et ses guerriers ont repris Jérusalem, libérant le Temple du roi grec Antiochus IV. Dans le chaos des destructions, une seule cruche d’huile pure a été trouvée — pour un jour, pas plus.
Mais la flamme a brûlé pendant huit jours.
Et aujourd’hui, cette lumière symbolise la foi en l’impossible, la force de la communauté et la capacité de résister, même lorsque les ressources semblent épuisées.
La hanoukkia comme cœur de la maison
Le nom « Hanoucca » se traduit par « dédicace ». La tradition principale est d’allumer la hanoukkia, en ajoutant chaque jour une bougie. La neuvième bougie, le shamash, est comme un grand frère qui aide à allumer les autres.
En Israël, les hanoukkias sont placées de manière à être visibles depuis la rue : ce n’est pas une démonstration, mais une idée — la lumière doit être visible. La lumière est une position.
Maison, chansons et petites joies
Ces jours-là, dans les synagogues, on entend le « hallel », et à la maison, les chants de Hanoucca, les conversations jusqu’à tard le soir, l’arôme des pommes de terre frites et les rires d’enfants.
La toupie — dreidel avec quatre lettres — reste un symbole immuable de la fête. Dans la diaspora, il est écrit « Un grand miracle a eu lieu là-bas », et en Israël — « Un grand miracle a eu lieu ici ».
Cet « ici » rappelle chaque année : un miracle peut aussi se produire chez toi.
Un goût inimitable
Hanoucca sent l’huile — et cela a son sens. Les latkes de pommes de terre, les sufganiyot à la confiture ou à la crème, tout ce qui est frit — c’est une métaphore gastronomique chaleureuse de cette fameuse cruche.
Un verre de vin sur la table n’est pas interdit, mais ici, l’essentiel est autre : la famille, la tradition, la sensation de lumière vivante.
Quand les bougies deviennent un temps d’espoir
Hanoucca, c’est choisir la lumière plutôt que l’obscurité.
C’est le fait qu’une petite flamme peut dissiper une grande ombre.
C’est une foi transmise à travers les générations — de l’ancien Jérusalem aux rebords de fenêtres d’aujourd’hui à Tel-Aviv, Haïfa et Beer-Sheva.
Ce sont huit jours où les soirées israéliennes deviennent plus chaudes que le temps, et la lumière n’est pas seulement un symbole, mais un état d’âme.
NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency
