« Le domaine d’Alexandre ne sera pas simplement transféré à la Russie, mais à une organisation qui accuse Israël du massacre du 7 octobre et a organisé plus de 170 expositions sur le « génocide des Palestiniens ». Des faits choquants sur la Société impériale orthodoxe palestinienne ont été découverts par « Detaly » ».
Dans l’article de « Detaly » du 25 novembre 2025, le journaliste Nikita Aronov écrit que la question du transfert du domaine d’Alexandre n’est pas une formalité diplomatique ni un geste envers Moscou.
« Aujourd’hui, 25 novembre (2025 – éd.), le collège du ministère de la Justice commencera des auditions de deux jours sur le transfert du domaine d’Alexandre à la Russie à Jérusalem », écrit l’auteur.
Il met l’accent sur le fait que :
le bâtiment pourrait être transféré à une structure qui accuse directement Israël des événements du 7 octobre, organise des expositions permanentes sur le « génocide des Palestiniens » et mène une campagne anti-israélienne systématique à travers des projets culturels.
Cette structure est la Société impériale orthodoxe palestinienne (IPPO).
Nous avons déjà écrit sur les histoires autour du domaine d’Alexandre :
1er novembre 2024 – Le domaine d’Alexandre à Jérusalem : la Russie tente à nouveau de « s’emparer » de la terre sainte d’Israël
20 janvier 2023 – La Cour suprême d’Israël a refusé de statuer en faveur de la Russie sur les droits du domaine d’Alexandre.
30 novembre 2024 – « L’Occident doit traiter l’Église orthodoxe russe (EOR) comme le Groupe Wagner ou RT » – experts, et qu’en est-il en Israël ?
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Nous vous recommandons de lire l’original de la publication avec les faits et les liens vers les sources de l’auteur – https://detaly.co.il/imperatorskoe-propalestinskoe-obshhestvo-komu-hotyat-otdat-istoricheskij-obekt-v-ierusalime/ – nous ne faisons que résumer les principaux points.
Ce qu’Aronov indique précisément : l’IPPO n’est pas une organisation culturelle, mais un producteur de propagande politique
L’auteur de « Detaly » présente des faits qu’il qualifie de « choquants » et souligne :
- plus de 170 expositions organisées par l’IPPO ces dernières années sont consacrées au thème du « génocide palestinien » ;
- ces expositions utilisent régulièrement des images de destructions, d’enfants morts, de soldats de Tsahal sous un jour démonisé ;
- les expositions elles-mêmes et leurs descriptions, selon l’auteur, forment un récit émotionnel où Israël est invariablement montré comme l’agresseur.
Aronov souligne que l’IPPO fait cela de manière systématique et cohérente, et non de manière épisodique.
Il écrit :
« Ce n’est pas de la créativité muséale ni de la diplomatie culturelle. C’est une machine idéologique opérant sous le drapeau russe ».
Accusation d’Israël dans le massacre du 7 octobre : le point clé souligné par l’auteur
La partie la plus virulente de la publication concerne la position de l’IPPO sur les événements du 7 octobre 2023.
Aronov affirme que les représentants de l’IPPO ont publié et diffusé des matériaux dans lesquels la responsabilité du massacre de citoyens israéliens était imputée… à Israël lui-même.
L’article indique que dans certaines publications, l’IPPO a promu la ligne thématique selon laquelle
« Israël a provoqué les événements du 7 octobre et porte la responsabilité de l’escalade ».
L’auteur indique :
« De telles déclarations de la part d’une organisation prétendant à un objet stratégique à Jérusalem ressemblent à une ingérence idéologique directe dans la sécurité israélienne ».
La figure d’Oleg Fomin comme illustration de l’orientation idéologique de la société
Aronov rappelle à nouveau Oleg Fomin (membre du conseil de l’IPPO), qui a été expulsé d’Israël.
Il écrit que Fomin :
- soutenait les mouvements antisionistes ;
- promouvait la rhétorique prorusse et propalestinienne ;
- était l’un des visages publics de l’IPPO en dehors d’Israël.
L’auteur conclut :
« Si de telles personnes sont le visage de l’organisation, il n’est pas surprenant que cette structure accuse Israël de ses propres tragédies ».
Contexte géopolitique souligné par « Detaly »
Aronov souligne que l’IPPO agit en lien avec la ligne de politique étrangère russe, et Moscou, selon lui :
- renforce ses interactions avec l’Iran,
- maintient le contact avec le Hamas,
- mène des campagnes d’information contre Israël et l’Ukraine simultanément.
Il écrit que le transfert du domaine « s’inscrit dans cette ligne » et deviendra « un signal politique » qui dépassera largement le cadre de la diplomatie culturelle.
Commentaire d’Anna Jarova
L’auteur cite les propos d’Anna Jarova, directrice des « Amis israéliens de l’Ukraine », qui a déclaré :
« Le transfert du domaine d’Alexandre à la Russie n’est pas un geste administratif neutre, mais un geste politique qui présente un risque direct pour la sécurité nationale d’Israël, — avertit Anna Jarova, directrice générale de l’organisation « Amis israéliens de l’Ukraine » — L’objet est situé dans la zone la plus sensible de la vieille ville de Jérusalem, et son transfert à la Russie, un État qui collabore étroitement avec l’Iran et maintient des contacts avec le Hamas, crée une menace ».
Anna se réfère à l’expérience européenne, où les objets ecclésiastiques russes et les branches de l’IPPO ont été utilisés pour des activités de renseignement et de propagande. Par exemple, une enquête du service russe de la BBC montre comment les activités de la société ont conduit à l’expulsion de deux diplomates russes de Grèce.
« Le domaine d’Alexandre est un actif symbolique et diplomatique, et son transfert n’apporte aucun avantage à Israël, mais renforce les positions du Kremlin sur la scène moyen-orientale, — poursuit Anna Jarova. — Une telle concession pourrait être perçue comme une faiblesse politique et utilisée par la Russie pour renforcer son influence et sa légitimation dans le contexte de la guerre en Ukraine ».
Pourquoi ce domaine est un point stratégique, selon l’auteur
Aronov décrit le domaine d’Alexandre comme un objet situé « à quelques pas des points religieux et politiques clés de la vieille ville » — ce qui signifie que tout changement de son statut devient un facteur international.
Il écrit :
« Quand une organisation qui accuse Israël de sa propre tragédie du 7 octobre et promeut 170 expositions sur le génocide des Palestiniens obtient accès à cet endroit — ce n’est pas une question de culture. C’est une question de sécurité ».
Conclusion de l’auteur
Le journaliste conclut l’article en disant que la décision n’a pas encore été rendue, les auditions se poursuivent, mais le simple fait de l’examen d’une telle demande est, selon lui, préoccupant :
« Transférer le domaine d’Alexandre à une structure qui accuse Israël du 7 octobre est un pas dont les conséquences ne pourront être expliquées ni à la société ni aux alliés ».
Nous vous recommandons de lire l’original de la publication avec les faits et les liens vers les sources de l’auteur – https://detaly.co.il/imperatorskoe-propalestinskoe-obshhestvo-komu-hotyat-otdat-istoricheskij-obekt-v-ierusalime/
Ce sont précisément ces détails qui nécessitent une attention particulière lorsqu’il s’agit de Jérusalem, et c’est pourquoi nous continuons à suivre le développement de l’histoire sur les pages de NAnovosti — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.
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Photo – « tableau » de la « 171e exposition internationale d’art « La Palestine dans nos cœurs » (Tcheboksary, Russie), – « Detaly ».
