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На сайте Newsru.co.il s’est terminé un sondage sur le thème «Israël, ses amis et ennemis». Des études similaires ont été menées régulièrement par la rédaction de 2011 à 2024, mais le nouveau sondage a été formé en tenant compte des événements des dernières années — la guerre en Israël et en Ukraine, le second mandat de Donald Trump et ses initiatives de paix, ainsi que des changements dans la situation internationale.

Le sondage a eu lieu les 8 et 9 décembre et comprenait 30 questions. 3045 répondants y ont participé, dont 98% résident en Israël. C’est un public actif du site, ce qui est important à prendre en compte lors de l’interprétation des données. Les résultats ont été publiés le 10 décembre 2025.

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Parmi les participants, 63% se sont définis comme «de droite», 27% comme «centristes», 3% comme «de gauche», et 7% ont eu du mal à s’identifier. En même temps, 89% se sont déclarés « patriotes d’Israël ».

réd. – Cette répartition reflète la structure du public de la ressource, et non la proportion réelle des camps politiques dans la société, où la part de la droite est plus proche de 50–55%, et le camp de gauche est nettement plus large que les 3% apparus dans le sondage.

La Russie — fermement dans le groupe des ennemis d’Israël

L’une des principales conclusions du sondage a été l’évaluation de l’attitude envers la Russie.
55% des répondants ont qualifié la Russie d’ennemi d’Israël.
Seuls 6% la considèrent comme un ami, les autres ont choisi une option neutre.

Les raisons de cette perception incluent :

  • le rapprochement stratégique entre la Russie et l’Iran ;
  • la coordination militaire de Moscou avec les proxys iraniens au Moyen-Orient ;
  • la rhétorique anti-israélienne du Kremlin après le 7 octobre ;
  • l’accueil régulier à Moscou de délégations d’ennemis d’Israël ;
  • l’absence d’actions qui pourraient contenir l’Iran aux frontières d’Israël.

C’est l’un des taux les plus élevés de perception négative depuis toutes les années de telles études : la Russie est effectivement sortie de la zone de « partenaire pragmatique » et est solidement entrée dans la catégorie des pays perçus comme une source de menace.

L’Ukraine — « ni ami, ni ennemi »

Pour l’Ukraine, les résultats sont différents.
68% des répondants ont considéré l’Ukraine comme « ni ami, ni ennemi ».
Environ 20% l’ont qualifiée d’amie d’Israël, et environ 8–10% d’ennemie.

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Cette perception neutre s’explique par l’absence de conflits directs, la faible implication de l’Ukraine dans la politique moyen-orientale et le fait qu’elle n’est pas perçue comme une source de menace pour Israël. En même temps, l’Ukraine n’est pas associée par la majorité des répondants à une alliance stable : l’image du pays reste intermédiaire et dépourvue de l’engagement émotionnel observé, par exemple, envers les États-Unis.

Réaction sur les réseaux sociaux : débat sur les symboles, les votes et les doubles standards

Ce que l'Ukraine devrait faire pour être mieux perçue en Israël : "La Russie – ennemi d'Israël" et "L'Ukraine – ni ami ni ennemi d'Israël" - sondage Newsru.co.il en décembre 2025
Ce que l’Ukraine devrait faire pour être mieux perçue en Israël : « La Russie – ennemi d’Israël » et « L’Ukraine – ni ami ni ennemi d’Israël » – sondage Newsru.co.il en décembre 2025

Après la publication du sondage, des discussions animées ont immédiatement commencé sur les réseaux sociaux. Au centre des discussions — la question n’est pas tant sur les relations entre Israël et l’Ukraine, mais sur la signification symbolique des votes internationaux, principalement à l’ONU.

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Certains utilisateurs ont souligné que le sondage est perçu non pas comme une statistique sèche, mais comme une échelle émotionnelle indicatrice :

« Pour nous, c’est un symbole : qui est ami, qui ne l’est pas. »

D’autres ont noté que le tableau est caractéristique des rapatriés, et non de l’ensemble de la société israélienne :

« Cela reflète la situation, mais parmi les rapatriés, pas dans la société dans son ensemble. »

Des débats ont également éclaté autour de l’évaluation de l’Azerbaïdjan :

« L’Azerbaïdjan est co-auteur de résolutions anti-israéliennes, vote toujours pour elles. »

On lui a répondu :

« La coopération étroite l’emporte sur les votes. »

Le sujet des votes de l’Ukraine à l’ONU est devenu particulièrement aigu. Certains commentateurs ont affirmé que de telles décisions éloignent même ceux qui soutenaient activement l’Ukraine au départ :

« Les gens cessent de soutenir après des votes hostiles — même ceux qui ont aidé l’Ukraine dès le premier jour. »

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D’autres ont insisté sur le fait que le problème réside dans une incompréhension de la diplomatie :

« Les gens ne comprennent tout simplement pas comment fonctionne la politique étrangère d’Israël. »

Des accusations de doubles standards ont également été entendues :

« Quand Israël agit de manière pragmatique — c’est normal. Quand l’Ukraine fait de même — c’est déjà une trahison. »

Les participants ukrainiens au débat ont rappelé de nombreux gestes de soutien à Israël — déclarations de politiciens, propositions d’échange d’expériences militaires, initiatives diplomatiques, appels des militaires ukrainiens. À cela, des objections ont été faites :

« Quelle preuve de la position pro-israélienne, si les votes vont de pair avec l’Iran et la Russie ? »

En fin de compte, le débat s’est résumé au fait que les deux pays sont guidés par des intérêts pragmatiques, mais ce sont précisément les symboles — les votes, les formulations, les gestes publics — qui influencent la perception publique bien plus que les mécanismes diplomatiques réels.

Autres conclusions du sondage

Alliés

  • États-Unis — 60% considèrent comme un ami d’Israël (moins de 1% — ennemi).
  • Azerbaïdjan — 55%.
  • Ensuite : Allemagne (46%), Argentine (46%), République tchèque (44%).

Opposants

  • Iran — 56%,
  • Turquie — 44%,
  • Yémen, Qatar, Irak — environ 40%.

Ce qu’on attend de la politique étrangère

  • 86% estiment qu’Israël doit renforcer son alliance avec les États-Unis.
  • 56% — développer les relations avec l’UE.
  • 55% — coopérer avec des États régionaux modérés.
  • 92% — sont convaincus qu’Israël a besoin d’un large soutien international.

Conclusions finales : la Russie et l’Ukraine dans la perception des répondants

1. La Russie est définitivement considérée comme un ennemi d’Israël

Le sondage enregistre un changement significatif :
55% des répondants qualifient la Russie d’ennemi d’Israël, et c’est l’un des niveaux les plus élevés de perception négative de toute l’histoire de telles études.

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Ce que cela signifie :

  • Dans la perception de masse du public russophone, la Russie a cessé d’être un « partenaire complexe » ou un « pays aux positions mixtes ».
  • Son alliance avec l’Iran, son rôle en Syrie et sa rhétorique après le 7 octobre font de la Russie une source systémique de menace.
  • Seuls 6% la considèrent comme un ami — un chiffre extrêmement bas, témoignant d’une perte totale de confiance.

Conclusion :
Pour une grande partie des répondants, la Russie est aujourd’hui un pays qui se range aux côtés des principaux adversaires d’Israël. C’est l’aboutissement d’un processus de désillusion de longue date, accéléré par la guerre Hamas-Israël et la politique du Kremlin.

2. L’Ukraine reste neutre : ni ennemi, ni ami

68% ont qualifié l’Ukraine de « ni ami, ni ennemi ».
Cela indique ce qui suit :

  • L’Ukraine n’est pas perçue comme une menace pour Israël.
  • Mais elle n’est pas non plus perçue comme un allié fiable.
  • Il n’y a pas de lien émotionnel entre les sociétés, l’image de l’Ukraine reste floue.

Les réactions négatives aux votes ukrainiens à l’ONU montrent que :

  • une partie des Israéliens associe émotionnellement l’amitié/l’inimitié à des gestes symboliques ;
  • malgré les explications de la diplomatie ukrainienne, les gestes symboliques sont perçus comme hostiles ;
  • le soutien à l’Ukraine parmi les Israéliens russophones diminue en raison de ces facteurs symboliques.

Conclusion :
Pour les répondants, l’Ukraine est un partenaire distant, qui ne suscite ni sympathie ni crainte. La neutralité est l’image dominante, qui peut changer dans un sens ou dans l’autre en fonction des gestes symboliques et politiques.

Ce que l’Ukraine devrait faire pour être mieux perçue en Israël

📌 1. Éliminer les irritants symboliques — les votes à l’ONU

C’est la principale cause d’irritation pour une partie des Israéliens.

Oui, l’Ukraine vote dans le cadre de l’UE.
Oui, c’est logique du point de vue de Kiev.

Mais l’opinion publique fonctionne différemment — les gens voient :

  • « ont voté avec l’Iran »
  • « ont soutenu une formulation qui semble anti-israélienne »
  • « ne se sont pas abstenus »

Et cela détruit instantanément le lien émotionnel.

Ce qui peut être fait :

  • s’abstenir plus souvent lorsque les formulations de l’ONU sont manifestement politisées ;
  • faire des explications publiques immédiatement après le vote : pourquoi ainsi, quelles obligations ;
  • communiquer à l’avance la logique des décisions par le biais des diplomates.

Effet : la tension symbolique est réduite.

📌 2. Renforcer la communication directe avec le public israélien

Israël est un pays où l’opinion publique joue un rôle comparable à celui du parlement.

L’Ukraine manque de :

  • explications claires de ses décisions ;
  • appels réguliers à la société israélienne ;
  • communication en russe, hébreu et anglais.

Ce qui est nécessaire :

  • courtes vidéos explicatives du ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine ;
  • interviews régulières des ministres ukrainiens dans les médias israéliens ;
  • messages clairs : en quoi la coopération entre Kiev et Jérusalem est-elle bénéfique.

Effet : formation de l’image d’un partenaire transparent, et non d’un pays lointain.

📌 3. Travailler séparément avec les rapatriés — c’est le groupe le plus actif

Les résultats du sondage Newsru ne représentent pas Israël dans son ensemble, mais une partie très importante de la société :

  • les rapatriés votent activement ;
  • forment l’agenda médiatique ;
  • ont de l’influence sur les réseaux sociaux.
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Ce que l’Ukraine peut faire :

  • organiser des rencontres et des briefings pour la communauté russophone en Israël ;
  • inviter les rapatriés à des événements culturels et diplomatiques ukrainiens ;
  • créer des ponts bénévoles et informatifs.

Effet : réduction de la distance et renforcement de la confiance.

📌 4. Montrer que l’Ukraine voit Israël comme un partenaire stratégique, et non « un pays de plus »

Le problème de la perception de l’Ukraine en Israël est l’absence de signal clair sur l’importance stratégique des relations.

Ce qui peut être fait :

  • proposer des programmes d’échange d’expériences directs entre Tsahal et les forces armées ukrainiennes (comme cela a été évoqué, mais non réalisé) ;
  • intensifier la coopération dans les domaines de l’IT, de la médecine, de la sécurité ;
  • renforcer la communication de l’Ukraine dans l’espace médiatique israélien — non pas tant par des personnalités, mais par la présence constante de porte-parole officiels ukrainiens.

Effet : image de l’Ukraine comme un État qui cherche des alliés, et non simplement vote à l’ONU.

📌 5. Renforcer le pont culturel et humanitaire

Les Ukrainiens et les Israéliens sont liés historiquement, religieusement et émotionnellement, mais ces liens sont très peu mis en avant.

Ce que l’Ukraine peut faire :

  • événements réguliers pour la communauté juive ;
  • culture, musique, cinéma, mettant l’accent sur les valeurs communes ;
  • travail avec les rabbins, les centres éducatifs, les journalistes.

Effet : sympathie émotionnelle → sympathie politique.

📌 6. Déconstruire les mythes sur les « contradictions » entre l’Ukraine et Israël

Une partie des Israéliens croit sincèrement que :

  • L’Ukraine vote « contre Israël »
  • L’Ukraine « soutient l’Iran » (absurde, mais ces récits existent)
  • L’Ukraine « ne fait rien en réponse au soutien »

L’Ukraine pourrait :

  • créer des explications éducatives courtes une fois par mois :
    « Ce que l’Ukraine a fait pour Israël »,
    « Pourquoi le vote à l’ONU a eu lieu »,
    « En quoi Kiev et Jérusalem coopèrent ».

Effet : destruction des mythes toxiques.

🎯 Conclusion stratégique principale

Les Israéliens évaluent les pays non seulement en fonction de la politique réelle, mais aussi des symboles.

La Russie a donné à Israël de nombreux symboles négatifs — et l’image de l’ennemi s’est consolidée.
L’Ukraine a donné trop peu de symboles d’amitié — et est restée dans la zone neutre.

Pour changer cela, l’Ukraine doit :

  1. réduire les symboles irritants (ONU),
  2. augmenter les symboles positifs (communication, initiatives, partenariat).

Conclusion

Le sondage Newsru.co.il reflète non seulement l’attitude de son public envers la Russie, l’Ukraine et d’autres États, mais aussi à quel point la politique étrangère est devenue un facteur émotionnel influençant la perception publique. Les votes dans les structures internationales, la rhétorique des dirigeants et les décisions diplomatiques sont de plus en plus perçus comme des symboles de la véritable attitude des pays envers Israël. Pour une image complète, il est important de prendre en compte la différence entre la structure du public du sondage et la carte démographique et politique générale d’Israël. Nous continuerons à suivre et analyser ces processus et leur impact sur la perception des Israéliens dans НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency, en enregistrant comment la perception des alliés et des adversaires de l’État évolue.

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