Dans la nuit du 27 décembre 2025, la Russie a mené l’une des attaques combinées les plus massives contre l’Ukraine depuis le début de la période hivernale, ciblant délibérément non pas la ligne de front, mais l’arrière civil. La cible principale était Kiev — une ville de plusieurs millions d’habitants, où des missiles et des drones ont frappé des infrastructures dont dépendent directement la survie des civils.
Ce n’était pas une opération militaire au sens classique, mais un acte de terreur d’État systémique, visant à intimider, déstabiliser et exercer une pression humanitaire.
La Russie a elle-même confirmé le fait de cette frappe massive.
Selon le ministère de la Défense de la Fédération de Russie, une « frappe massive avec des armes de haute précision et des drones a été menée contre des infrastructures énergétiques utilisées dans l’intérêt des forces armées ukrainiennes, ainsi que contre des entreprises du complexe militaro-industriel ».
Le détail clé — dans la déclaration il n’y a aucune mention des civils, des maisons détruites, des morts et des blessés. C’est une pratique standard de la rhétorique militaire russe, où les victimes civiles sont délibérément effacées de la réalité.
Chiffres de l’attaque : une ampleur disproportionnée par rapport au front
Le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky a déclaré que pendant la nuit et le matin, la Russie a utilisé :
environ 500 drones d’attaque;
40 missiles, y compris des missiles aérobastiques hypersoniques « Kinjal ».
Selon les militaires ukrainiens et des sources spécialisées, dans le cadre de l’attaque, ont été utilisés :
jusqu’à 8 « Kinjal »;
jusqu’à 10 missiles « Iskander »;
jusqu’à 8 missiles de croisière « Kalibr ».
L’attaque a impliqué l’aviation stratégique à longue portée :
3 bombardiers Tu-22;
6 avions Tu-95;
3 avions Tu-160.
L’utilisation d’un tel arsenal contre une agglomération urbaine n’a pas de justification militaire et indique le caractère démonstratif de la terreur.
Kiev : conséquences de l’attaque sur la population civile
Le maire de Kiev Vitaliy Klitschko a confirmé :
28 blessés à la suite de l’attaque dans la capitale ;
dans la région de Kiev, une femme de 47 ans est décédée ;
environ 4 000 maisons sont restées sans chauffage ;
jusqu’à 600 000 consommateurs — sans électricité ;
dans la ville, une baisse de la pression de l’eau a été enregistrée sur les deux rives du Dniepr.
En fait, la Russie a frappé les systèmes de survie de la ville en plein hiver, créant délibérément des conditions menaçant la vie de centaines de milliers de personnes.
La terreur comme stratégie, pas un excès
La partie ukrainienne souligne : la cible principale de l’attaque était l’énergie, les quartiers résidentiels et les infrastructures civiles, et non les objectifs militaires.
Cela correspond pleinement à la stratégie que la Russie applique depuis l’automne 2022 :
frapper la chaleur, la lumière et l’eau comme un outil de pression sur la société.
Dans les sources ukrainiennes, ce bombardement a déjà été qualifié de « complément aux éléments non coordonnés du soi-disant plan de paix de l’ennemi » — avec une allusion directe au cynisme des discussions simultanées sur les négociations et au lancement de centaines de drones sur la capitale.
Menace de répétition
Dans le domaine public, un avertissement est émis : si pour une partie des acteurs internationaux ce signal n’est pas suffisamment clair, une répétition d’une telle attaque pourrait être effectuée la nuit du Nouvel An.
Ce n’est plus une rhétorique militaire, mais une menace ouvertement articulée contre la population civile de masse, ce qui relève de la définition du terrorisme dans son sens classique.
Pourquoi c’est important pour Israël et le monde
Les frappes sur l’énergie, le chauffage et l’approvisionnement en eau en hiver — ce n’est pas un effet secondaire de la guerre, mais une politique d’intimidation délibérée.
Pour le public israélien, cette logique est bien connue : pression par l’arrière, tentative de briser la résilience de la société, pari sur la fatigue et la peur. La différence réside uniquement dans l’échelle et la systématicité.
La Russie démontre une fois de plus qu’elle utilise la terreur comme un outil d’État, se cachant derrière des formules sur des « objectifs militaires » qui ne résistent pas à la comparaison avec les chiffres réels, les dates et les conséquences.
La documentation de ces faits fait partie de la responsabilité des médias. C’est pourquoi NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency documente systématiquement les attaques russes pour ce qu’elles sont en pratique : des frappes contre des villes et des personnes civiles.