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Deuxième anniversaire du Samedi noir.

Le jour où le temps s’est arrêté en Israël. Quand les mots ont perdu leur sens et que le son de la sirène est devenu la seule chose qui reliait les gens à la réalité.

Le 7 octobre n’est pas juste une date. C’est une plaie béante dans le corps du pays. Une mémoire saignante où chaque nom est comme une cicatrice.

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Ce jour-là, le Hamas a transformé le matin en cauchemar.
Le kibboutz Nir-Oz, le festival à Reim — il n’y avait pas de frontières de guerre là-bas. Il y avait des gens. De la musique. Des familles. Et en un instant, tout cela a disparu sous le feu, sous les cris, sous une atrocité inimaginable.

Parmi les 1697 morts — des centaines d’enfants, d’hommes et de femmes qui vivaient simplement. Plus de 19 000 ont été blessés. 251 personnes ont été enlevées. 143 000 ont été forcées de quitter leurs maisons. Ces chiffres sont comme un pouls de douleur qui ne s’estompe pas depuis deux ans.

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Aujourd’hui, Israël vit encore ce jour.
Pas comme un souvenir — comme une respiration, comme un écho intérieur dont on ne peut s’échapper.

Un pays habitué à se défendre n’a pas pu un jour protéger les siens.

C’est cela le véritable traumatisme national.
Mais il est indissociable du personnel : chaque vie perdue est l’enfant de quelqu’un, l’amour de quelqu’un, une histoire interrompue à jamais.

En ces deux années, le peuple d’Israël a appris à pleurer et à se tenir debout. A appris à attendre.
Parce que la douleur est aussi une forme de résistance.

Colère, deuil et foi

Aujourd’hui, tout Israël attend le retour des otages.
48 personnes restent captives, et seulement 20 d’entre elles, selon les estimations, sont vivantes. Leurs noms sont prononcés comme une prière — doucement, mais avec espoir :
Elkana Boukhbout, Bar Kouperstein, Maxime Kharkin, Segev Kalphon, Eitan Mor, Alon Oel, Yosef Haim Ohana, Avinatan Or, Rom Breslavski, Evyatar David, Gaï Gilboa-Dalal, Matan Angrest, Nimrod Cohen, Matan Tsangauker, Ziv Berman, Gali Berman, Eitan Horn, David et Ariel Kunio, Omri Miran, Bipin Joshi, Tamir Nimrodi.

Chaque nom est une histoire inachevée.
Chaque jour d’attente est comme une nouvelle perte.

Le Hamas est responsable de chaque vie volée il y a deux ans. Et tant que les otages ne seront pas rentrés chez eux, ce jour ne deviendra pas le passé.

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Deux ans de guerre : le prix que chaque famille connaît

1 152 militaires, policiers et volontaires tués.
42 % d’entre eux avaient moins de 21 ans.
978 civils tués, dont 62 enfants.
6 318 soldats de Tsahal blessés — près d’un millier grièvement.
80 000 victimes d’attentats et d’actions militaires.
30 000 d’entre elles souffrent d’un traumatisme invisible.
1 973 parents ont perdu des enfants. 351 femmes ont perdu leur mari. 885 enfants ont perdu leurs parents.

Ces chiffres ne sont pas des statistiques. C’est une liste vivante de douleur qu’Israël porte en lui, comme une prière.

Une année de mémoire devenue une année de bilan

Le 7 octobre n’est pas juste un jour de deuil. C’est un jour de colère, un jour de questions qu’on ne peut plus remettre.
Pourquoi cela est-il arrivé ? Pourquoi l’État, qui a construit un système de sécurité pendant des décennies, s’est-il retrouvé désarmé face à l’horreur ? Pourquoi les otages ne sont-ils toujours pas chez eux ?

Aujourd’hui, Israël exige des réponses. Et exige des changements.
Parce que pour chaque nom, pour chaque vie, pour chaque perte, il doit y avoir une responsabilité.

Entre douleur et espoir — Israël

Deux ans plus tard, le pays vit sur la faille entre le deuil et la foi.
Quelque part, on entend le rire des enfants nés après la tragédie. Quelque part, une mère garde encore la photo de son fils qu’elle n’a pas eu le temps d’embrasser ce jour-là.
Et au-dessus de tout cela, une phrase est devenue un vœu commun : plus jamais.

Aujourd’hui est le jour où Israël se regarde à nouveau dans le miroir et voit non seulement la douleur, mais aussi la force.
La mémoire n’est pas juste le deuil. C’est une arme qui rend impossible la répétition.

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Et que ce jour, le 7 octobre, reste dans l’histoire non seulement comme un jour de ténèbres, mais aussi comme le jour où Israël a décidé : plus jamais de silence quand les siens périssent.

7 октября. Годовщина боли, которую невозможно забыть
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