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Le secteur de Gaza, que de nombreux experts qualifient déjà de zone de destruction totale, approche d’un moment où la question du nettoyage des territoires devient même plus importante que les solutions humanitaires à court terme. The Wall Street Journal écrit que l’ampleur des conséquences dépasse tout ce que la région a vécu lors des conflits précédents.

Les images satellites de l’ONU montrent un tableau dont il est difficile de se détacher : plus de 123 000 bâtiments sont détruits, environ 75 000 autres ont subi de graves dommages. Cela représente presque 81 % de toute l’infrastructure. La masse des débris est d’environ 68 millions de tonnes. À titre de comparaison, c’est le poids de près de deux cents Empire State Buildings.

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Sous les décombres se trouvent des munitions non explosées. Et des corps humains. Les structures de santé palestiniennes parlent d’environ dix mille morts dont les restes ne sont toujours pas relevés.

Ce qui est possible de faire et ce qui ne l’est pas encore

Le déblaiement est impossible sans accès à des équipements lourds, ce qui nécessite un accord avec Israël. Les négociations sur cette question sont dans l’impasse : le Hamas refuse de se désarmer, et Israël lie toute concession à cette exigence.

Plus de deux millions d’habitants de Gaza vivent dans des tentes et des abris temporaires. Les pluies hivernales transforment les camps en torrents de boue — la situation se détériore plus rapidement que les structures humanitaires ne peuvent y répondre.

Des prévisions qui plaisent à peu de monde

Jaco Cilliers du Programme des Nations Unies pour le développement suppose que même avec un déroulement optimal des travaux, le déblaiement prendra cinq à sept ans. Il y a peu de matériel, la logistique est faible, et les risques sont élevés. Israël craint que les équipements lourds puissent être utilisés pour creuser de nouveaux tunnels du Hamas, donc toute autorisation est délivrée lentement.

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Les États-Unis discutent de la possibilité d’impliquer les pays du Golfe dans le financement. L’estimation de l’ONU est d’environ 70 milliards de dollars. Cela inclut non seulement la construction de nouveaux bâtiments, mais aussi le déblaiement, le déminage, la sécurité, l’infrastructure. Aucun accord n’a encore été conclu.

Les restes de la guerre continuent de faire des ravages

Les munitions non explosées restent la principale menace : chaque semaine, de nouvelles blessures sont signalées. Les experts estiment que sous les décombres se trouvent des milliers d’éléments dangereux.

Une partie des débris de construction est triée : le béton est broyé et réutilisé, par exemple pour les routes. Ce n’est qu’une petite partie du projet, mais sans ces solutions, la région se retrouvera rapidement dans un état de crise écologique encore plus grave. L’ONU recherche des options technologiques de recyclage qui peuvent être appliquées sur place et sans accès à de grandes usines.

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Ligne politique

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu déclare que la deuxième étape du plan de paix est proche. Bien que les questions clés restent sans réponse : qui assurera la sécurité, qui financera la reconstruction, combien de temps durera la période de transition.

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Des négociations avec Donald Trump sont prévues pour la fin décembre. Et de leur résultat pourrait dépendre tout le processus futur — y compris le déblaiement et la possibilité même de reconstruction.

La rédaction de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency suit l’évolution de la situation.

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