Une délégation ukrainienne dirigée par le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense Rustem Umerov se rendra aux États-Unis dans les prochains jours pour discuter d’un éventuel plan de cessation de la guerre. C’est ce que rapporte Axios en se référant à des sources familières avec la préparation de la visite.
Selon la publication, il ne s’agit pas d’un voyage symbolique, mais d’une tentative de clarifier le cadre des futurs accords — principalement dans le domaine de la sécurité.
Les négociations sont prévues à Miami
À la fin de la semaine, les représentants de l’Ukraine tiendront des réunions à Miami avec l’envoyé spécial du président américain Donald Trump Steve Witkoff et Jared Kushner, le gendre du président américain.
Les deux sont déjà impliqués dans des canaux diplomatiques informels. Ils ont précédemment rencontré des représentants ukrainiens et européens, et début décembre, ils se sont rendus à Moscou où ils ont mené des négociations avec le président russe Vladimir Poutine.
Le format des contacts reste fermé, mais le choix même des participants indique une tentative de mobiliser des lignes d’influence personnelles.
Sécurité — oui, détails — plus tard
Lors des négociations à Berlin les 14 et 15 décembre, la partie américaine a confirmé sa volonté de discuter des garanties de sécurité pour l’Ukraine en cas de fin de la guerre.
Cependant, la question clé — les éventuelles concessions territoriales — n’a pas encore reçu de réponse claire. À Washington, on évite de fixer publiquement les paramètres, laissant de l’espace pour la manœuvre.
Pour Kiev, cela reste le sujet le plus sensible autour duquel se construit toute la logique des négociations futures.
Le facteur russe à proximité, mais séparé
Le 17 décembre, Politico a rapporté que le même week-end — 20-21 décembre — une délégation russe serait également présente à Miami. Selon la publication, elle sera dirigée par le représentant spécial du président russe Kirill Dmitriev.
Cependant, les sources d’Axios soulignent : une rencontre trilatérale États-Unis-Ukraine-Russie n’est pas prévue pour le moment. Les contacts se déroulent en parallèle, mais pas dans un format commun.
Cela réduit considérablement la probabilité d’une percée rapide et indique une diplomatie prudente et fragmentée.
Les analystes lisent entre les lignes
Dans un contexte d’incertitude, les experts militaires et politiques analysent de plus en plus les signaux des parties. Cartes, scénarios, graphiques — tout est utilisé pour comprendre si le processus se dirige vers un compromis réel ou reste au stade des déclarations mutuelles.
Moscou affirme publiquement qu’elle n’a pas fait un pas vers la paix. Kiev, au contraire, interprète les événements comme un progrès lent mais néanmoins vers une possible fin de la guerre.
Pour l’instant, ces versions existent en parallèle — sans point de convergence commun.
Un bilan sans fin
Le voyage de la délégation ukrainienne aux États-Unis montre que le processus diplomatique se poursuit, mais reste complexe et à plusieurs niveaux. Miami devient pendant quelques jours une plateforme où l’on discute non pas de décisions, mais des limites du possible.
Ce sont précisément ces moments — sans déclarations retentissantes, mais avec une forte concentration de négociations — qui déterminent souvent le cours futur des événements, suivis de près par NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.