En Israël, un moment étonnant s’est produit, qui s’est instantanément répandu sur les réseaux sociaux : Andreï Makarevitch et le Grand Rabbin d’Ukraine Moshe Asman ont interprété ensemble la légendaire chanson « Bougie ». Ce n’était pas un numéro de scène, ni une performance préparée à l’avance — mais une rencontre spontanée et sincère de deux personnes unies par un sentiment important : la résistance à l’obscurité, à la guerre et au mal. La vidéo a été mise en ligne le 2 décembre 2025.
Pourquoi cet événement est-il si important ?
Pour de nombreux Ukrainiens, Israéliens et membres de la diaspora dans le monde entier, Makarevitch n’est pas seulement un artiste. Il est l’un des rares acteurs culturels russes qui, dès les premiers jours de l’invasion à grande échelle, s’est ouvertement rangé du côté de l’Ukraine, n’a pas eu peur de nommer les choses par leur nom et n’a pas cédé à la propagande et aux menaces.
Le Grand Rabbin d’Ukraine Moshe Asman, actuellement en Israël, a qualifié cette rencontre de « honneur inattendu ». Ses mots sur Makarevitch résonnent particulièrement fort :
« Il a montré au monde entier qu’il est un Homme avec un grand H. Il n’a pas cédé sous la pression du régime criminel et est devenu un exemple personnel pour les autres ».
Cette évaluation n’est pas simplement une gratitude. C’est la reconnaissance d’une position morale importante, bien comprise en Ukraine et en Israël : le choix de se ranger du côté de la lumière, même si cela implique de payer avec son confort, sa sécurité et sa vie d’avant.
Une chanson devenue manifeste
Ils ont chanté « Bougie » — une chanson où la métaphore de la lumière et de l’obscurité est devenue symbolique depuis longtemps.

Pour l’Ukraine, cette symbolique est particulièrement forte : chaque jour de guerre est une lutte de la lumière contre la destruction.
Mais parallèlement, c’est aussi une histoire israélienne. Israël vit également dans un état de confrontation constante avec le terrorisme, et la phrase « La lumière vaincra l’obscurité » n’y est pas abstraite, mais une réalité.
Asman dit clairement :
« Les paroles de la chanson symbolisent notre devise — La lumière vaincra l’obscurité ! Et il ne faut jamais abandonner ! »
Ces mots peuvent être placés sur l’affiche de l’expérience israélo-ukrainienne commune des dernières années.
Bénédiction du rabbin
Il est particulièrement important que Moshe Asman ait donné sa bénédiction à Makarevitch pour le succès, en soulignant :
« Le Tout-Puissant aide les gens honnêtes et intègres ».
C’est cette partie qui a suscité une forte réaction parmi les Ukrainiens et les Israéliens : le rabbin parle d’une personne qui a pratiquement tout perdu en Russie — ses scènes, son public, sa vie habituelle — mais a conservé sa dignité et sa conscience.
C’est un signal rare mais très important : soutenir l’Ukraine n’est pas seulement une position politique, mais un choix moral.
Pourquoi cela est important pour le public israélien
Parce qu’Israël et l’Ukraine traversent aujourd’hui une expérience similaire :
les deux pays font face au terrorisme ;
les deux sont confrontés à une propagande déformant la réalité ;
les deux paient un prix énorme pour le droit à la liberté ;
les deux savent ce que c’est que la perte, et ce qu’est la lumière qu’on ne peut éteindre.
C’est pourquoi le duo Makarevitch et Asman n’est pas « juste une vidéo ». C’est un geste culturel qui parle plus fort que de nombreuses déclarations politiques.
Comment cette histoire est perçue à travers le prisme des relations israélo-ukrainiennes
Pour les Israéliens, c’est un autre rappel : l’Ukraine n’est pas seulement un pays en guerre pour sa terre. C’est un État dont la lutte est très proche de l’expérience israélienne :
lutte pour la lumière contre l’obscurité,
pour les principes contre la violence,
pour la dignité humaine.
Et des personnalités comme Makarevitch montrent que entre les cultures et les peuples, il y a des ponts que ni la différence linguistique, ni la propagande, ni les frontières ne peuvent détruire.
Cette bougie brille vraiment pour tous
Il est symbolique que tout cela se soit produit en Israël — un pays où la notion de lumière a une signification particulière, surtout maintenant, après la tragédie du 7 octobre et le soutien massif à l’Ukraine dans la société israélienne.
La bougie — c’est la mémoire.
La bougie — c’est la résistance.
La bougie — c’est le choix de ne pas baisser les bras.
En guise de conclusion
L’histoire de la chanson « Bougie » est un petit mais important épisode qui montre : le lien entre l’Ukraine et Israël ne se construit pas seulement par la politique, mais aussi par les actions humaines. Et chaque geste de ce type renforce ce lien.
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