Après les provocations de Poutine, la Suède a déclaré : « Nous allons abattre les avions russes ».

Le ministre de la Défense suédois Pål Jonson a déclaré que le pays n’hésiterait pas à utiliser la force contre les avions de combat russes violant son espace aérien. Si nécessaire, les forces suédoises ouvriront immédiatement le feu, en s’appuyant sur les nouvelles règles de sécurité intérieure.

Selon Jonson, « aucun pays n’a le droit de violer l’espace aérien de la Suède. En cas de besoin, nous avons le droit de le protéger avec des armes ». Il a également ajouté que le gouvernement a donné des instructions à l’armée en cas d’invasions similaires, y compris l’utilisation d’armes à feu, avec ou sans avertissement.

Cette déclaration coïncide avec de nombreux cas de violation de l’espace aérien des pays de l’OTAN par la Russie. Ainsi, des drones russes ont pénétré dans l’espace aérien polonais parallèlement à des attaques aériennes massives sur l’Ukraine. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a averti que toute « entité étrangère » serait abattue, mais dans des situations complexes, il convient de faire preuve de prudence pour éviter l’escalade.

Invasions et réactions

Le 19 septembre, trois avions russes MiG-31 ont traversé l’espace aérien de l’Estonie. Après cela, le ministre des Affaires étrangères estonien Margus Tsahkna a déclaré que le pays avait demandé à l’OTAN d’examiner la question conformément à l’article quatre de l’alliance, avertissant que « l’invasion des chasseurs russes rapproche les pays baltes d’un possible conflit armé ». Cette année, c’est déjà la quatrième violation de la part de la Russie.

Incidents récents dans le domaine de l’aviation

La veille, l’aéroport international de Copenhague a été suspendu pendant plusieurs heures en raison de la détection dans le ciel de deux à quatre grands drones. L’incident a entraîné l’annulation d’au moins 15 vols et a provoqué des retards dans le trafic aérien dans la région.

Menaces potentielles et préparations

En plus des avertissements concernant les violations aériennes, le ministre de la Défense suédois a critiqué le manque de temps restant à l’Europe pour se préparer aux menaces potentielles de la Russie. Selon lui, dans un délai de deux à cinq ans, la Russie pourrait entreprendre une invasion limitée dans les régions baltes. Jonson a souligné la volonté du dirigeant russe de « prendre des risques politiques et militaires », ce qui représente une menace non seulement pour les pays voisins de l’OTAN, dont la frontière s’étend sur environ 2 300 kilomètres, mais aussi pour toute l’Europe.