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Qui je suis et pourquoi je partage cela

« Je m’appelle Irina. Je suis venue en Israël depuis l’Ukraine il y a presque vingt ans. Il semblait que la vie était bien établie : un mari — israélien de souche, deux enfants, un appartement à Haïfa. Nous avons vécu 14 ans de mariage, et je pensais sincèrement que «dans la joie et dans la peine» nous réussirions. »

Mais la réalité s’est avérée différente. Quand il a prononcé le mot «divorce», tout s’est effondré en moi. Je savais qu’en Israël, le divorce n’est pas seulement un drame personnel, mais aussi un marathon à travers les instances rabbiniques, les notaires, le bituach leumi et les files d’attente interminables au misrad apnim.

C’est alors que j’ai compris pour la première fois : sans un avocat russophone à Haïfa, je ne m’en sortirai pas.

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Première étape : trouver «son» avocat

Je cherchais quelqu’un qui pourrait non seulement comprendre les lois, mais aussi parler ma langue. Des amies m’ont chuchoté : «Va voir l’avocat qui a déjà aidé les nôtres — il t’expliquera ce qu’est un guet, hozaa le-poal et d’autres mots effrayants».

Je suis allée au bureau rue Herzl, 2 avec un dossier ressemblant à une valise. L’avocat a regardé cela et a dit :

«Ce ne sont pas des documents, ce sont des briques. Mais ne vous inquiétez pas, nous en ferons une base solide».

Et vous savez, il avait raison.

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Avocat à Haïfa : histoire de divorce, d'enfants et d'appartement - une histoire compliquée d'une lectrice
Avocat à Haïfa : histoire de divorce, d’enfants et d’appartement – une histoire compliquée d’une lectrice

Les enfants : le plus difficile

La principale douleur — deux enfants. J’avais peur que mon ex essaie de me les prendre. Il insinuait : «Le tribunal regardera qui a l’appartement et décidera». J’avais froid à l’intérieur.

L’avocat en droit de la famille à Haïfa a expliqué qu’ici, c’est l’intérêt de l’enfant qui est pris en compte, et non les ambitions des parents. Lors de l’audience du tribunal rabbinique, mon ex a essayé de me présenter comme une «mère inapte». L’avocat a calmement dit :

«Elle a élevé les enfants pendant 14 ans, et soudain aujourd’hui elle est qualifiée d’incompétente ? C’est absurde».

Le juge a hoché la tête, et pour la première fois, j’ai senti que je n’étais pas seule.


Tribunal rabbinique : une épreuve pour une non-juive

Le plus difficile a été que notre divorce passait par le rabbinat. Mon mari est juif, et selon la loi — c’est la seule façon. Et moi, je ne suis pas juive, et je me sentais étrangère.

La file d’attente au rabbinat s’étirait, comme s’ils distribuaient des billets gratuits pour les Maldives. Mon mari parlait facilement l’hébreu, et moi je saisissais des mots isolés et me perdais.

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L’avocat m’avait prévenue à l’avance : «Tachles, le rabbinat — ce n’est pas seulement la loi, mais aussi les traditions. Sans protection, on peut y perdre plus qu’il n’y paraît».

Lors de l’audience, le rabbin m’a interrogée sur la religion et l’origine. J’ai failli répondre : «C’est un ishur pour les enfants ou un certificat pour le réfrigérateur ?» — mais je me suis retenue à temps. L’avocat est intervenu, a expliqué le côté juridique et a insisté : les obligations dans le mariage sont les mêmes pour tous.

Si j’y étais allée seule, je serais sortie les mains vides.


Appartement à Haïfa : cela semblait désespéré

Nous vivions dans un appartement de trois pièces, enregistré au nom de mon mari. Il assurait : «Il est à moi, tu n’es personne ici». Mon cœur tombait dans mes talons : donc, je suis à la rue avec les enfants ?

L’avocat a ri : «Ce n’est pas si simple. En Israël, les biens acquis pendant le mariage sont partagés». Pour moi, c’était une révélation.

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J’ai apporté une pile de documents. Il a regardé et a dit : «Ce n’est pas un dossier, c’est une hozaa le-poal en miniature. Mais ce n’est rien, nous allons nous en occuper». Nous avons tout examiné jusqu’au dernier reçu. Résultat : l’appartement a été partagé équitablement, et je ne suis pas restée sans toit avec les enfants.


Héritage : un piège inattendu

Je ne pensais pas à l’héritage. Mais les parents de mon mari ont laissé un appartement, et il voulait le mettre uniquement à son nom. J’étais convaincue que je n’avais aucun droit.

L’avocat a expliqué : s’il y a des enfants, leur part doit aussi être prise en compte. Et même l’héritage ne semble pas toujours aussi simple qu’il n’y paraît. Finalement, nous avons tout arrangé pour que mes enfants ne soient pas lésés.


Humour au milieu du chaos

Parfois, c’est une blague qui sauvait. Quand je me suis plainte pour la centième fois des files d’attente au misrad apnim, l’avocat a dit : «La file d’attente en Israël — c’est une religion à part. L’essentiel est de savoir à quel rabbin prier». Nous avons ri, et la tension est retombée.

Ou le moment où mon ex essayait de prouver que les enfants seraient mieux avec lui parce qu’«il a un emploi stable». L’avocat a simplement remarqué : «La stabilité, c’est quand maman sait qui a fait les devoirs et où se trouve l’uniforme pour demain». Le juge a souri, et mon ex s’est tu.

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Conclusion : ce que j’ai appris

Le processus a duré plus d’un an. J’étais fatiguée, j’ai maigri, je pleurais la nuit. Mais sans un avocat russophone à Haïfa, j’aurais tout perdu.

  • Les enfants sont restés avec moi, le tribunal a pris en compte leurs intérêts.

  • L’appartement a été partagé équitablement.

  • L’héritage a été réglé de manière à ce que les enfants ne perdent pas leurs droits.

  • Au rabbinat, je ne me suis pas sentie écrasée par le système.

Et surtout — j’ai compris que l’avocat de Haïfa n’est pas là pour «se battre» à votre place, mais pour transformer le chaos en ordre.


Conseil aux femmes dans une situation similaire

Si vous êtes mariée à un Israélien et pensez que vous pourrez gérer seule le divorce, la garde et l’immobilier — ne vous trompez pas. Ici, tout est différent : guet par le rabbinat, ishurs, hozaa le-poal, misrad apnim — des mots qui donnent le vertige.

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Et si vous n’avez pas à vos côtés quelqu’un qui connaît tous ces systèmes de l’intérieur, vous risquez de vous retrouver les mains vides.

Je partage mon histoire parce que je veux dire aux autres : n’attendez pas qu’il soit trop tard. Je me suis sauvée, ainsi que mes enfants, uniquement parce que j’ai fait appel à un avocat à temps.

📍 Adresse du bureau : Haïfa, rue Herzl, 2
🌐 Site web : https://katsmanlaw.co.il/

De la rédaction : Questions fréquemment posées

FAQ

1. Faut-il un avocat à Haïfa pour un divorce, si nous n’avons pas d’enfants ni de biens ?

Oui, car même un «divorce simple» en Israël passe par le rabbinat. Sans avocat, on peut passer des mois dans les files d’attente et recevoir des refus inattendus.

2. L’appartement à Haïfa est-il partagé s’il est enregistré uniquement au nom du mari ?

En Israël, les biens acquis pendant le mariage sont partagés entre les époux, même s’ils sont formellement enregistrés au nom d’un seul. C’est pourquoi l’avocat de Haïfa vérifie toujours les contrats et protège les droits de l’autre partie.

3. Comment est résolue la question de la garde des enfants ?

Le tribunal prend en compte les intérêts de l’enfant. Mais si l’un des parents essaie de «tout prendre pour lui», l’avocat en droit de la famille aide à prouver la réalité et à maintenir la stabilité pour les enfants.

4. Que doit faire une femme si le divorce passe par le tribunal rabbinique et qu’elle n’est pas juive ?

C’est une difficulté particulière. Au rabbinat, on pose souvent des questions qui déconcertent. Un avocat russophone à Haïfa est nécessaire pour protéger les droits, ne pas laisser la pression renverser la situation et expliquer au tribunal le côté juridique.

📍 Adresse du bureau : Haïfa, rue Herzl, 2
🌐 Site web : https://katsmanlaw.co.il/

Адвокат в Хайфе: история развода, детей и квартиры - непростая история от читательницы
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