Le président des États-Unis, Donald Trump, fait face à un défi : convaincre les pays arabes et musulmans de consacrer des milliards de dollars à la reconstruction de Gaza. Bloomberg le rapporte, en se référant à des sources.
Barrières financières et conditions politiques
L’ONU évalue le coût de la reconstruction de Gaza à 70 milliards de dollars. Cependant, l’Arabie Saoudite, limitée par la baisse des revenus pétroliers, met fin à la pratique des subventions non remboursables. Les Émirats Arabes Unis exigent une clarté politique et le désarmement complet du groupe « Hamas », reconnu comme terroriste aux États-Unis et dans l’UE. Le Qatar, pour sa part, insiste sur des garanties de la part d’Israël quant au respect des conditions de l’accord.
Chacune des parties cherche à obtenir un droit de regard sur la gestion du territoire. Cela crée un jeu diplomatique complexe, où chaque pas nécessite un calcul précis.
Efforts diplomatiques et participation internationale
L’accord de cessation de la guerre dans la bande de Gaza a été signé le 13 octobre au Caire par les dirigeants des États-Unis, de l’Égypte, de la Turquie et du Qatar. Dans son discours à Jérusalem, Trump a remercié les pays arabes et musulmans pour leur engagement en faveur d’une reconstruction sécurisée de Gaza et leur promesse de fournir des fonds.
Rôle des États-Unis et forces internationales
Le vice-président des États-Unis, Jay D. Vance, a déclaré dans une interview à Fox News que les pays du Golfe persique apporteraient la plus grande contribution économique, tandis que Washington devrait fournir un soutien diplomatique. Trump a également annoncé qu’un contingent militaire international serait déployé à Gaza pour maintenir la stabilité. Les délais exacts ne sont pas précisés, mais cela se fera « assez rapidement ».
Selon The Times of Israel, les forces de stabilisation seront dirigées par l’Égypte et comprendront des militaires d’Azerbaïdjan, d’Indonésie et de Turquie. Aucune force européenne ou britannique n’est attendue. Les États-Unis insistent pour que le corps ait un mandat de l’ONU, mais qu’il agisse non pas comme une mission de maintien de la paix classique, mais selon le modèle des forces internationales en Haïti.
Ces mesures font partie du plan de Trump pour le règlement à Gaza. Des questions subsistent, mais la diplomatie continue de chercher des voies vers la stabilité.
