Le 21 septembre 2025, à Londres, la reconnaissance de l’État palestinien par le Premier ministre britannique Keir Starmer est attendue. Malgré la résistance d’Israël et la perception négative des États-Unis, le vice-premier ministre David Lammy souligne qu’il s’agit d’une étape vers un processus de paix qui devrait conduire à la création de deux États, rapporte Reuters.
Perspectives du processus de paix
Lammy a déclaré :
« Chaque pas vers la reconnaissance de l’État palestinien vise à préserver les possibilités de résoudre la question des deux États ».
Cette déclaration a été faite dans le contexte des discussions sur la situation dans la région lors de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il est attendu que dans les prochains jours, plusieurs pays occidentaux, tels que la France, le Canada, l’Australie et la Belgique, reconnaissent également la Palestine. Une telle démarche signifie une nouvelle vague de changements diplomatiques dans les relations avec Israël.
Situation dans la région
Au cours de l’été, Starmer a noté que la reconnaissance de la Palestine ne serait possible que sous certaines conditions : Israël doit parvenir à un cessez-le-feu avec le Hamas, assurer une aide humanitaire à Gaza et renoncer aux annexions de la Cisjordanie. Une autre condition était l’engagement dans un processus de paix qui garantirait la création de deux États. Cependant, selon Lammy, une autre attaque contre le Qatar a récemment été ajoutée, et les perspectives de règlement pacifique semblent actuellement douteuses.
À la question de savoir si la reconnaissance de la Palestine serait une bonne nouvelle pour le Hamas, le vice-premier ministre a souligné la nécessité de faire la distinction « entre le groupe radical et le peuple palestinien lui-même ».