Ils ont adopté une loi : le gendre de Trump a été autorisé à construire un nouvel hôtel.

Le Parlement serbe a approuvé un projet qui a déjà suscité des controverses et des discussions bien au-delà des Balkans. À l’emplacement du bâtiment détruit de l’état-major de l’armée yougoslave à Belgrade, détruit en 1999 lors des frappes aériennes de l’OTAN, un complexe hôtelier de luxe verra le jour.

Le projet est dirigé par Jared Kushner — le gendre de l’ancien président américain Donald Trump et l’un des investisseurs les plus discutés de ces dernières années.

La ville, où les murs gardent l’écho des guerres, se prépare à un nouveau symbole architectural.

L’année dernière, les autorités serbes ont retiré le statut de patrimoine protégé de l’objet, ouvrant la voie à une location à long terme de 99 ans avec la société de Kushner, Affinity Partners. Le contrat est estimé à environ 500 millions de dollars, et c’est précisément ce qui a provoqué des manifestations, des accusations de falsification de documents et des débats houleux au parlement.

Le président serbe Aleksandar Vučić, connu pour sa longue amitié avec l’entourage de Trump, a publiquement soutenu l’idée, déclarant que le projet apporterait des emplois et des investisseurs à Belgrade. L’opposition y voit un pas vers l’effacement de la mémoire historique — la transformation d’un symbole de tragédie nationale en « centre de divertissement américain ».

Pendant ce temps, le nom de Jared Kushner est de nouveau à la une. Détenteur de la réputation d’« architecte de la paix » après sa participation aux accords d’Abraham, il revient sur la scène mondiale — cette fois en tant qu’entrepreneur, reliant politique et affaires. Son apparition en Serbie est perçue comme une tentative des États-Unis de renforcer leur influence culturelle et économique dans les Balkans.

Belgrade se trouve aujourd’hui à un carrefour des époques : entre la douleur du passé et le glamour de la nouvelle mondialisation. La décision de construire ici un hôtel de classe mondiale peut devenir à la fois un symbole de réconciliation et un rappel du prix du progrès.

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