Interception de la Flottille de la Liberté
Les militaires israéliens ont de nouveau arrêté les navires de la Flottille de la Liberté, qui cherchaient à livrer de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. C’est le deuxième incident de ce type en une semaine, rapporte Reuters.
L’opération a eu lieu le 8 octobre. Les navires ont été dirigés vers un port israélien, où les passagers sont en sécurité. Leur expulsion est attendue, comme l’a déclaré le ministère israélien des Affaires étrangères.
Contexte et réaction
Le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié la tentative d’« inutile », soulignant la légalité du blocus maritime. Le blocus a été mis en place pour empêcher les livraisons d’armes au Hamas.
Freedom Flotilla Coalition — un réseau international d’activistes organisant des missions depuis 2010. La coalition accuse Israël de violer le droit international, cherchant à briser le blocus.
Histoire et controverses
Le blocus est en place depuis 2007, lorsque le Hamas a pris le contrôle de Gaza. Israël affirme qu’il s’agit d’une mesure de sécurité, tandis que les défenseurs des droits de l’homme la considèrent comme une punition collective.
Malgré le blocus, Israël autorise la livraison d’aide humanitaire par des points contrôlés avec la participation de l’ONU et de la Croix-Rouge.
Événements récents
L’incident du 8 octobre a été le deuxième en une semaine. Fin septembre, Israël a intercepté les navires de la Global Sumud Flotilla, arrêtant plus de 450 activistes, dont Greta Thunberg.
Selon l’armée israélienne, environ 60 000 réservistes ont reçu des ordres de mobilisation pour une offensive contre le Hamas à Gaza.
Ces événements continuent de susciter une résonance internationale, reflétant les relations complexes et les tensions dans la région.