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Israël s’est retrouvé pour la deuxième année consécutive à la dernière place de l’indice mondial des marques nationales, et la dynamique de 2025 a été la plus marquée de toute l’histoire de l’étude. Les résultats ont été publiés par l’initiative BrandIL le 5 octobre 2025, soulignant la détérioration accélérée de l’attitude internationale envers le pays après la guerre à Gaza.

Selon les données, le score global d’Israël a diminué de 6,1 % en un an — c’est la plus grande baisse annuelle jamais enregistrée par l’indice. L’Autorité palestinienne a été ajoutée pour la première fois au classement : les chercheurs ont précisé que cette inclusion est de nature comparative et nécessaire pour suivre la position internationale.

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Pourquoi la chute est considérée comme sans précédent

BrandIL décrit la situation comme un changement non seulement dans les évaluations des politiques et des décisions des autorités, mais aussi dans la perception des Israéliens eux-mêmes à l’étranger. Si auparavant les critiques étaient plus souvent adressées au gouvernement ou à l’armée, en 2025, selon les conclusions de l’étude, une partie du public à l’étranger a commencé à transférer la responsabilité de la guerre à Gaza sur la société israélienne dans son ensemble.

Cela change le ton : dans plusieurs pays, les Israéliens commencent à être perçus comme « indésirables », et le débat sur la politique se transforme en une antipathie sociale persistante. Ce tournant, comme le soulignent les auteurs, rend la crise de réputation plus difficile à corriger — car elle dépasse le cadre de la diplomatie et des déclarations officielles.

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Point de pression : génération Z et effet “cancel”

Un signal d’alarme particulier est lié à la génération Z dans les pays occidentaux. L’étude note que parmi les jeunes répondants (18-24 ans), la perception d’Israël comme un État « colonial » et « toxique », prétendument étranger aux valeurs libérales, s’intensifie. Dans ce contexte, l’écart entre la diversité réelle en Israël et la façon dont il est « emballé » dans les discussions internationales devient encore plus visible.

Pour la marque du pays, cela signifie une chose simple : même les arguments forts sur la démocratie, les débats internes et la diversité des opinions atteignent moins bien un public qui pense en slogans et en étiquettes morales.

L’économie ressent aussi le coup : “Fabriqué en Israël” sous pression

BrandIL indique que l’indice a également affecté le composant “Made in Israel”. La baisse des évaluations s’ajoute aux rapports de boycotts des produits et services israéliens, ainsi qu’à des risques plus larges : baisse de confiance, refroidissement de l’intérêt des investisseurs, chute du flux touristique, pression sur les notations de crédit et complication de la « légitimité » internationale dans le domaine public.

Dans un sens pratique, ce n’est pas un seul « mauvais titre » dans la presse, mais une longue chaîne de conséquences : il est plus difficile d’embaucher des gens, de signer des contrats, de nouer des partenariats avec des universités, des fonds et des structures municipales.

Trois catégories où Israël est arrivé dernier

En 2025, Israël a pris la dernière place (50) dans trois blocs clés :

1) “Sentiments humains” — compassion, sympathie et confiance.
2) Groupe des jeunes 18-24 ans — c’est là que l’image du pays comme « cible d’annulation » est la plus ancrée.
3) Exportations et produits — la baisse des évaluations renforce le sentiment de boycott effectif du “Made in Israel”.

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Le sens de ces catégories est qu’elles influencent directement le niveau quotidien des relations : du comportement des gens dans la rue et dans les universités aux décisions des entreprises et des organisations de « ne pas s’engager » pour éviter les coups de réputation.

Contraste par rapport à d’autres pays : qui progresse pendant qu’Israël décline

Sur fond de stagnation d’Israël, les auteurs notent une amélioration notable des positions de l’Arabie saoudite, que l’indice associe à la croissance de la légitimité internationale du royaume. Le rapport souligne également le contraste diplomatique : là où certains sont accueillis avec honneurs et pragmatisme, d’autres sont de plus en plus vus à travers le prisme de la guerre et du conflit moral.

Parallèlement, l’indice montre un affaiblissement de la perception de la marque des États-Unis — principal allié d’Israël. BrandIL estime que cela ajoute de l’incertitude : si le pays « pilier » perd lui-même en attractivité, ses partenaires reçoivent moins de soutien de réputation dans l’opinion mondiale.

Nuance qui laisse une fenêtre d’opportunités

Malgré l’échec général, l’étude présente un indicateur plus positif : dans le domaine des sciences et technologies, Israël occupe la 36e place. Cela ne sauve pas du contexte négatif, mais montre qu’il reste un « îlot » de respect dans la perception internationale — pour les compétences, l’innovation, l’école d’ingénierie et les technologies pratiques.

Si l’on cherche un point d’appui pour la communication future, c’est ce secteur qui apparaît comme une ressource rare, pas encore entièrement « consommée » par la toxicité politique.

Où les Israéliens sont perçus plus chaleureusement — et où plus froidement

Le NBI a également étudié dans quels pays l’attitude envers les Israéliens est la plus bienveillante. En haut de la liste — Brésil, États-Unis et Inde. En bas — Japon, Suède et Pologne, à côté d’eux — Royaume-Uni, France, Corée du Sud et Italie.

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Cette géographie est importante non seulement pour la politique. Elle influence où les entreprises israéliennes peuvent se développer plus facilement, où les liens universitaires sont plus solides, et où tout contact se transforme en débat « sur les symboles » au lieu d’une discussion de fond.

Ce que cet indice signifie pour Israël en ce moment

BrandIL constate : la crise de réputation n’est plus seulement une question de gouvernement et de décisions du cabinet. Elle concerne la perception des gens, le cadre moral dans lequel Israël a été « emballé » après la guerre, et la rapidité avec laquelle ce cadre s’ancre parmi les jeunes publics.

La prochaine question qui se posera pour le pays et la diaspora n’est plus de savoir si « nous plaisons au monde », mais comment réduire les dommages à long terme — pour l’économie, les liens académiques, le tourisme, les investissements et simplement la sécurité humaine des Juifs et des Israéliens à l’étranger. НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency continuera d’en parler.

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