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La Banque centrale européenne a renoncé à son rôle de garant pour le soi-disant «crédit de réparation» pour l’Ukraine — une somme de 140 milliards d’euros, qu’ils voulaient partiellement garantir avec les actifs gelés de la Banque centrale russe. C’est ce qu’écrit le Financial Times, en se référant à des sources au sein des structures européennes. La demande semblait ambitieuse, mais la BCE a décidé qu’un tel mécanisme dépassait son mandat. Et cela change immédiatement le ton de la discussion.

L’idée était que la BCE devienne le prêteur pour Euroclear en Belgique, où sont conservés les principaux actifs. Mais la banque a fait comprendre qu’elle ne pouvait pas assumer la responsabilité politique d’un instrument qui touche les actifs d’un État étranger. Les discussions se poursuivent, mais le maillon clé fait désormais défaut.

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Les actifs gelés de la Banque centrale russe sont un sujet qui dure depuis près de quatre ans. Le volume total est d’environ 260 milliards d’euros. Parmi eux, environ 193 milliards sont précisément enregistrés en Belgique, chez Euroclear. D’où la prudence politique : le pays gardien ne veut pas prendre de décisions qui pourraient créer des risques juridiques pour lui. Surtout si le mécanisme implique l’utilisation directe d’actifs étrangers.

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La position américaine est différente. Dans le plan de paix de l’administration Trump, discuté en novembre, il y a un point sur d’éventuels investissements — 100 milliards de dollars provenant de ces fonds gelés. En échange, les États-Unis devaient recevoir 50 % des bénéfices. Mais le problème est simple : sous juridiction américaine, il n’y a que cinq milliards d’actifs. Il est impossible de les opérer à grande échelle. L’économie de la proposition ne correspond pas aux chiffres.

Moscou continue de défendre sa position. La Russie considère toute tentative de confiscation ou de redistribution des actifs comme illégale. Les représentants officiels qualifient ces schémas de «vol» et soulignent la violation du droit international. Ici, les positions des parties sont loin d’un compromis, et la probabilité de décisions concertées reste minimale.

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En même temps, en Europe, non seulement les fonctionnaires ou les grands entrepreneurs sont sous sanctions. Les comptes de centaines de milliers de Russes, de simples investisseurs privés, sont gelés. Ces personnes ne participent pas à la politique, mais se retrouvent confrontées à des restrictions simplement à cause de leur citoyenneté. La mention de Zhanna Nemtsova et d’autres activistes est liée à cela — ils tentent de redonner aux gens l’accès à leurs propres fonds, en séparant les questions politiques des histoires privées.

La discussion sur les actifs gelés est entrée dans une nouvelle phase. Le refus de la BCE exclut l’option technique la plus sûre et rend à nouveau le sujet politique. Nous continuons à suivre comment cela affecte l’Ukraine, l’Europe et les mécanismes internationaux de responsabilité financière. Tous les changements clés seront consignés dans les matériaux de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.

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