- décembre 18, 2025
- 8:51 pm
- Ukraine
Au Musée de l’histoire de Kiev, le 16 décembre 2025, a eu lieu la cérémonie interconfessionnelle traditionnelle d’allumage des bougies de Hanoucca. Cette année, elle a pris une signification particulière — parmi les participants se trouvaient des militaires des Forces armées ukrainiennes, le grand rabbin d’Ukraine Moshe Reuven Asman et l’ambassadeur d’Israël Michael Brodsky.
L’événement a été rapporté par le Musée de Kiev et l’Ambassade d’Israël en Ukraine, soulignant le caractère symbolique de la rencontre dans le contexte de la guerre en cours.
Dans une même salle se sont réunis des représentants de différentes confessions, des militaires de la communauté juive, des diplomates, des acteurs culturels et des militants sociaux. Ensemble, ils ont allumé la troisième bougie de Hanoucca — un geste qui, ce soir-là, résonnait comme un rappel de résilience, de mémoire et d’espoir.
Pour les militaires ukrainiens, participer à la cérémonie religieuse n’était pas une formalité, mais une partie d’une tradition vivante qui se maintient même dans les conditions de la réalité du front. La présence de l’ambassadeur israélien a souligné la dimension internationale de l’événement et le lien étroit entre l’Ukraine et Israël.
Le co-organisateur de la cérémonie était le Fonds caritatif panukrainien « Pour toi ». En plus de l’allumage des bougies, la cérémonie comprenait la remise de distinctions honorifiques.
La directrice de la Réserve historique et mémorielle nationale « Babi Yar », Roza Tapanova, a remis le prix « Mémoire vivante » au conjoint de Diana Popova — directrice du Musée de Kiev, décédée au printemps de cette année. Diana Popova a été reconnue pour sa contribution à la préservation de la mémoire de la tragédie de Babi Yar et son travail constant avec le patrimoine historique.
Une autre partie importante de la cérémonie a été la remise du prix « Personnalité de l’année » par la communauté juive de Kiev. Il a été décerné à Alexander Zlotnik — compositeur, artiste du peuple d’Ukraine, recteur de l’Académie municipale de musique de Kiev nommée d’après R. M. Glière.
Les bougies de Hanoucca, ce soir-là, sont devenues non seulement un symbole religieux, mais aussi un signe de dialogue, de solidarité et de responsabilité commune pour la mémoire et l’avenir. Ce sont précisément ces événements qui forment un espace de respect mutuel et d’unité culturelle, dont on parle de plus en plus aujourd’hui dans le contexte de l’Ukraine et d’Israël — et qui reste au centre de l’attention de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.
