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Le 6 octobre 2025, le monde tournera à nouveau son regard vers le Moyen-Orient. Israël et le Hamas reviennent à la table des négociations — cette fois avec la participation des États-Unis et un nouvel ordre du jour, où l’enjeu n’est pas seulement la libération des otages, mais aussi la tentative de renverser le cours de toute la guerre.

Les négociations seront dirigées par le ministre de la planification stratégique Ron Dermer — une figure que le Premier ministre Benjamin Netanyahou considère comme clé pour la mise en œuvre de sa ligne diplomatique. Du côté du Hamas, les négociations seront menées par Gazi Hamad, Osama Hamdan et Muhamed Darwish. Des États-Unis, l’envoyé spécial Steve Witkoff, connu pour son travail sur le « Plan Trump » pour le Moyen-Orient, est présent à la réunion.

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Le principal sujet des négociations est la libération des otages israéliens et l’échange de prisonniers palestiniens. Netanyahou a précédemment souligné : Israël est prêt à commencer l’échange immédiatement après la conclusion de l’accord, et le désarmement du Hamas deviendra la « deuxième étape de la paix ».

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C’est précisément ce point qui provoque la plus grande tension. Le Hamas craint de perdre le contrôle, Israël — la sécurité. Mais en diplomatie, comme à la guerre, une pause est parfois plus forte que l’artillerie.


L’appel de Trump et le jeu sur les nerfs

Selon Axios, durant le week-end, Donald Trump a personnellement appelé Netanyahou pour le féliciter de la « proposition du Hamas ». Mais le Premier ministre a répondu froidement — considérant l’initiative « dénuée de sens ».

La réaction de Trump a été immédiate :

« C’est une victoire. Accepte-la ».

Le 3 octobre, Trump a publiquement déclaré que le Hamas devait approuver son plan de paix d’ici la fin de la semaine, sinon il y aurait des « conséquences graves ».
Le même jour, le groupe a confirmé sa volonté de libérer les otages, mais a rejeté les conditions clés — la création d’un « Conseil de paix » et le désarmement complet.

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Ainsi a commencé une nouvelle partie d’échecs diplomatique, où chaque coup est un signal au monde et un test pour les alliés.


Israël change de stratégie

Le 4 octobre, il a été annoncé que les forces israéliennes avaient reçu l’ordre de cesser les opérations offensives à Gaza et de passer à une phase défensive.
Officiellement — c’est un pas pour « créer les conditions des négociations ». En fait — une pause, après laquelle pourrait suivre soit une percée, soit une nouvelle escalade.

Déjà le 5 octobre, Trump a déclaré sur sa plateforme Truth Social qu’Israël avait accepté la ligne de retrait initiale proposée par les États-Unis.
Si le Hamas confirme sa volonté, le processus d’échange des otages pourrait commencer dans les prochaines 24 heures.

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Les diplomates qualifient ce scénario d’« optimisme prudent ». Mais sur fond de fatigue de la guerre, même la prudence sonne comme un espoir.


Entre politique et symbole

Le 6 octobre — une date où se sont mêlés les intérêts des trois parties : Israël, le Hamas et les États-Unis.
Pour Netanyahou, c’est une chance de renforcer sa position interne.
Pour Trump — prouver que son « plan de paix » peut changer la réalité.
Pour le Hamas — une opportunité de survivre sans perdre la face.

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Mais l’essentiel — ce ne sont pas les signatures ni les caméras.
L’essentiel — c’est le moment où quelqu’un, pour la première fois depuis longtemps, cessera de tirer.

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