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Washington et Kiev à nouveau sous tension — Trump propose un nouvel ensemble de conditions, tentant de rassembler quatre blocs pour un futur accord.
Le thème de la souveraineté de l’Ukraine, des limitations d’armement, de l’économie et de la sécurité de l’Europe se retrouvent soudainement dans le même panier, et personne ne sait encore quoi en sortir en premier.

Les négociations avancent par à-coups. Elles s’accélèrent puis s’arrêtent — Trump insistait auparavant sur une date limite pour Thanksgiving, le 27 novembre. Mais, comme l’écrit The New York Times, le délai a déjà « glissé » : une semaine par-ci, une semaine par-là, et certains interlocuteurs à Washington parlent même de fin février, pour l’anniversaire de l’invasion.
L’équipe ukrainienne se rend tout de même à la rencontre de ses représentants — essayant de saisir le moment tant que les États-Unis ont de l’intérêt. À Moscou, cependant, cela traîne : Poutine ne bouge pas d’un millimètre, et les cinq heures de négociations avec les Américains n’ont rien donné. Même pas un soupçon de progrès.

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La situation est désagréable pour Trump. Soit il fait pression sur Kiev et met en péril l’idée même de la souveraineté ukrainienne, soit il admet que le conflit ne se résout pas dans les « 24 heures » promises. Une troisième voie n’est pas visible pour le moment.
Kushner, selon les sources, s’est activement impliqué : la rencontre du 2 décembre — la sixième de l’année et la plus longue — a été un test pour voir dans quelle mesure Moscou perçoit le format de la « nouvelle affaire ».

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L’Europe regarde avec prudence. Le président ukrainien a déjà laissé entendre : son équipe informera Bruxelles de ce qui est discuté et de la manière dont cela pourrait affecter la ligne de défense de l’Europe. Ici, la principale crainte est évidente — que tout accord n’ouvre pas à la Russie une fenêtre pour une nouvelle attaque.
Les doutes se multiplient. Jennifer Kavanagh de Defense Priorities dit clairement : la foi de Poutine dans ses propres progrès militaires rend le compromis presque irréaliste.

Et pourtant, le processus avance.
Les Américains ont divisé le « plan Trump » en quatre paquets distincts — il est plus facile de discuter par parties que d’essayer de tout démêler d’un coup. Mais les experts notent une étrangeté : le format des négociations s’éloigne de tout modèle historique. Rien de semblable n’a eu lieu ni en Europe au XXe siècle, ni dans les exemples du Moyen-Orient. Les cartes en main des parties sont trop différentes.

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La fin n’est pas encore en vue. Ce qui pourrait convenir à Kiev et Washington ne convient pas à Moscou. Et ce que veut Moscou ne passera nulle part — ni à Kiev, ni en Europe, ni au Congrès des États-Unis.
Néanmoins, la pression augmente, et la question se pose déjà autrement : non pas quelle sera l’accord, mais peut-il même avoir lieu dans les conditions géopolitiques actuelles.

Quoi qu’il en soit, le sujet de la discussion concernera non seulement l’Ukraine, mais aussi la structure de sécurité de toute la région. Et ici, il est important de se rappeler : toute décision prise dans les prochains mois résonnera bien au-delà de l’Europe. Cela est de plus en plus souvent mentionné dans les discussions d’experts, et nous continuerons à suivre la dynamique. Dans les matériaux de « НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency », nous analysons ce que chacune des propositions signifie pour Israël et toute la région.

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