- décembre 9, 2025
- 10:59 am
- Dans le monde
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se trouve face à une nouvelle ligne de pression de la part des États-Unis. Les sources citées par Axios décrivent les négociations comme une tentative d’inciter Kiev à faire des « concessions territoriales significatives ». Directement, sans formulations détournées, ce qui en soi témoigne de la température politique du moment.
Les responsables affirment que la conversation avec Steve Witkoff, envoyé spécial des États-Unis, ainsi qu’avec Jared Kushner, a donné l’impression que Washington pousse Kiev à accepter des conditions qui pourraient permettre à la Russie de revendiquer l’ensemble du Donbass. La direction ukrainienne a perçu cela comme une tentative d’accélérer le processus, en contournant les détails complexes de sécurité.
Certains interlocuteurs d’Axios affirment que la Maison Blanche a effectivement énoncé un ensemble de paramètres que Zelensky devrait accepter pour faire avancer l’accord de paix.
Ce qui change dans le nouveau plan
Selon les sources, lors de la discussion du plan mis à jour, les États-Unis ont insisté sur des conditions plus strictes. Il ne s’agit pas seulement des territoires. La question du contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia reste ouverte, considérée auparavant comme un élément crucial de tout futur accord.
Les garanties de sécurité n’ont pas reçu de contours clairs, ce qui a accru l’inquiétude de Kiev : toute concession sans un mécanisme de protection élaboré semble politiquement risquée.
Activation des négociations et pression croissante
Le 8 décembre, comme l’ont rapporté l’AFP et France24, les États-Unis ont intensifié la pression, exigeant d’accélérer la prise de décisions. Les sources affirment qu’il a été proposé à l’Ukraine d’accepter un document dont les détails doivent encore être discutés, et les contours de sécurité — élaborés.
La situation est compliquée par le fait qu’à Kiev, on doute : est-il possible de discuter de concessions tant que tous les risques et obligations des parties ne sont pas définis.
Conversation du 6 décembre et attente des rapports
Zelensky a précédemment parlé d’une conversation « longue et substantielle » avec Witkoff et Kushner. Il attendait une analyse de Rustem Umerov et Andriy Gnatov à la suite de la correspondance avec les États-Unis. Umerov et Gnatov étaient en Floride quelques jours auparavant, où des négociations ont eu lieu avec des représentants américains.
Selon les sources, la partie ukrainienne tente d’évaluer dans quelle mesure la variante de paix proposée est conforme aux principes fondamentaux de la défense et du droit international.
Ce qu’a dit Trump
Trump, commentant la situation le 7 décembre, a déclaré que Zelensky « n’est pas prêt » à envisager le plan américain. Cela sonnait plutôt comme un signal public qu’une remarque diplomatique. Il a exprimé sa déception que le président ukrainien « n’ait pas encore étudié » la proposition.
Il n’est pas exclu que Trump tente ainsi de renforcer le rôle des États-Unis en tant qu’initiateur de la paix, même si le contenu de ce plan provoque des tensions chez les alliés de Kiev.
Et après
Les négociations ne sont pas terminées. Des avancées sont possibles, mais il y a encore trop d’incertitudes : des frontières de l’accord futur aux garanties de sécurité. Les discussions internes à Kiev restent tendues, et la dynamique internationale — instable.
La situation évolue rapidement, et ce sont précisément ces moments qui montrent à quel point il est difficile de construire une stratégie lorsque la pression vient de plusieurs directions à la fois. La rédaction de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency continue de suivre l’évolution des événements.
