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Dans une des écoles de Brooklyn, il a été refusé d’organiser une rencontre avec le survivant de l’Holocauste Sami Steigmann. L’administration a expliqué que son message, lié au soutien d’Israël, a été jugé inapproprié pour les élèves. C’est ce qu’a rapporté The New York Post.

La directrice de MS 447, Arin Rusch, a clairement indiqué que la demande d’un parent pour une intervention a été rejetée. Selon sa formulation, le sujet touchant les relations actuelles entre Israël et la Palestine « ne correspond pas au format de l’école ». La décision a suscité une réaction notable.

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L’Union des enseignants juifs de New York a réagi vivement, qualifiant la situation d’« horrible ». En même temps, le Département de l’éducation de la ville et le bureau du maire Eric Adams ont soutenu la position de la directrice et ont indiqué que l’école a le droit de choisir les intervenants en tenant compte de l’environnement éducatif.

La mairie, par l’intermédiaire de son service de presse, a souligné qu’Adams considère qu’il est important que la jeunesse entende des histoires sur l’Holocauste comme un avertissement pour les générations futures. Mais ce candidat en particulier, ont-ils ajouté, ne répondait pas aux exigences de l’établissement spécifique. Cependant, la ville a l’intention de continuer à amener d’autres témoins de l’Holocauste dans les écoles.

Le Département de l’éducation a précisé que des rencontres avec des survivants ont lieu régulièrement. Et à MS 447, de tels événements ont déjà été organisés. Chaque conférencier est évalué individuellement pour exclure la propagande politique, surtout autour de sujets qui suscitent actuellement des débats et des tensions.

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Rusch a précisé que le parent voulait inviter Steigmann le 18 novembre. Cependant, l’analyse des matériaux sur le site du conférencier a montré à l’administration que son approche pourrait provoquer des tensions pour le public scolaire. La directrice a ajouté que l’école recherche d’autres orateurs — ceux qui peuvent parler de l’Holocauste sans entrer dans des contextes politiques.

Sami Steigmann lui-même a 85 ans. Il est né sur le territoire de l’Ukraine actuelle en décembre 1939. Sa famille a survécu à un camp de travail à Mogilev-Podolski, de nombreux proches ont péri. Plus tard, il a vécu en Israël, a servi dans l’armée de l’air, et en 1968, il a déménagé aux États-Unis, conservant un lien étroit avec Israël.

Sur son site officiel, il écrit sur la nécessité de donner de l’espoir à la jeunesse et d’enseigner à ne pas être indifférent à ce qui se passe autour. Cependant, sa page Facebook personnelle contient régulièrement des matériaux sur l’histoire de la présence juive dans la région et des posts touchant aux conflits arabo-israéliens. C’est précisément cela, selon l’administration de l’école, qui est devenu un élément sensible.

Un des exemples récents était un post de Steigmann sur l’équipe de football « Palestine » de 1939, composée de joueurs juifs, accompagné d’une remarque sur l’identité juive du territoire. Dans d’autres publications, il parlait des actions des armées arabes en 1948 et appelait à un regard lucide sur les événements, y compris l’attaque du Hamas.

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Dans la communauté juive de Brooklyn, la décision de l’école a été perçue de manière ambiguë. Le leader de l’association des enseignants juifs, Moshe Shpern, a qualifié cela d’« autocensure inacceptable », rappelant que les survivants de l’Holocauste ont le droit de raconter leurs histoires sans filtres. Il a noté que de telles décisions créent un risque de priver les élèves de la possibilité d’entendre des témoignages réels.

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Un membre du conseil municipal, Inna Vernikov, s’est également exprimée vivement. Selon elle, le refus est une limitation de la voix de ceux qui ont survécu à l’Holocauste et tentent de s’opposer à la montée de l’antisémitisme parmi la jeunesse. Elle a souligné que les établissements éducatifs doivent soutenir le dialogue, et non le fermer.

L’histoire de Steigmann reste une partie importante de la mémoire collective — non seulement comme expérience personnelle, mais aussi comme rappel des conséquences de la haine et de la propagande. Et c’est précisément dans ce contexte que la controverse autour de son intervention non réalisée est devenue un nouvel exemple de la façon dont les établissements éducatifs américains tentent de trouver un équilibre entre un environnement sûr et le droit au témoignage historique.

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Ces derniers jours, le sujet est à nouveau activement discuté, et beaucoup notent que de telles décisions renforcent les tensions autour des questions de l’Holocauste, d’Israël et de l’antisémitisme dans les écoles américaines. Pour notre publication, il est important de documenter de tels cas, car à travers eux, il devient plus clair comment l’atmosphère publique change, et pourquoi le dialogue autour de la mémoire historique exige précision et responsabilité. C’est ainsi que nous comprenons notre tâche dans le cadre de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.

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