« La Russie, le plus grand allié de l’Iran, pouvait-elle ignorer l’attaque imminente ? Mais Poutine n’a envoyé aucun signal au Premier ministre israélien Netanyahou. Et cela, au minimum, constitue une complicité dans la mort de milliers de personnes… »
« Le Hamas n’est pas détruit. Il reste au pouvoir à Gaza.
Comme Poutine en Russie, il est prêt à s’y accrocher et n’a pas l’intention de céder. La guerre, mise en pause, convient aux acteurs mondiaux. Si quelqu’un veut à nouveau changer l’ordre mondial, il lui suffira d’allumer une allumette sur le baril de poudre appelé Gaza. » – citations de l’auteur du film.
Andriy Tsaplienko — célèbre correspondant de guerre ukrainien, écrivain et documentariste — a travaillé en mission en Israël en novembre.
Le 29 novembre 2025, sa nouvelle œuvre documentaire «TRÈS PROCHE-ORIENT» a été diffusée sur la chaîne TSN.
Détail intéressant : environ la moitié des interlocuteurs d’Andriy Tsaplienko dans le film lui parlent en ukrainien — librement, sans accent. Parmi les protagonistes, de nombreux natifs d’Ukraine vivent depuis longtemps en Israël, servent dans l’armée, travaillent dans la police ou ont survécu à l’attaque du 7 octobre. Leur discours, leurs intonations et leur histoire créent un lien spécial, presque familial, entre les tragédies d’Israël et de l’Ukraine, que le film souligne très naturellement.
La première a eu lieu à un moment où une vague d’antisémitisme croît dans le monde et où une campagne d’information contre Israël tente de remettre en question la légitimité de sa guerre défensive. Et c’est précisément à ce moment qu’apparaît le film d’un journaliste ukrainien — une personne qui sait ce qu’est le terrorisme, les attaques hybrides et la propagande.
L’Ukraine et Israël suivent depuis longtemps des chemins parallèles — et ce film montre à quel point ces parallèles se croisent aujourd’hui.
Comment les créateurs du film présentent son sens
« Vous n’avez certainement jamais vu Israël de cette manière.
Les mêmes forces sont-elles derrière la tragédie en Israël et la guerre en Ukraine ?
Pourquoi les militants du Hamas à Gaza laissaient-ils des inscriptions en russe ?
Comment ont-ils réussi à pénétrer en Israël dans les premières minutes de l’attaque ?
Les protagonistes du film répondent à ces questions ».
« Les protagonistes — militaires israéliens, policiers, leaders religieux, témoins et familles des victimes.
Nous nous regardons et, comme dans un miroir, nous voyons des cicatrices similaires.
On nous impose un monde selon un scénario étranger, mais il y a trop de zones d’ombre.
La question principale est : “À qui profite cette guerre ?”. La réponse est dans le film ».
Les protagonistes du film sont :
- militaires israéliens,
- policiers,
- leaders religieux juifs,
- familles des défunts,
- témoins du massacre,
- et même ceux que l’on appelle en Ukraine « les réfractaires ».
Tsaplienko montre un miroir : Israël et l’Ukraine se regardent et voient des cicatrices similaires.
La question principale du film :
« À qui profite cette guerre ? »
De quoi parle le film : toutes les lignes narratives
1. Kibboutzim Be’eri et Nahal Oz — massacres de civils
Participants : Petro Stolba, familles survivantes
À travers les récits des habitants des kibboutzim, le spectateur voit :
- les fusillades dans les « chambres sécurisées »,
- les incendies de maisons avec des gens à l’intérieur,
- les meurtres d’enfants,
- les murs détruits des abris.
Cette ligne est commentée par les survivants eux-mêmes, parmi eux Petro Stolba, comparant ce qu’il a vu à Boutcha en Ukraine.
2. Festival Nova — destruction de la jeunesse israélienne
Participant : Maya Izuchieva
Maya raconte :
- comment 29 personnes se sont cachées dans un petit abri,
- comment les militants du Hamas ont tiré sur l’abri en une minute,
- comment six ont survécu par miracle.
Le film montre : l’objectif du Hamas était la destruction symbolique de l’avenir d’Israël.
3. Hadar Myriam Cohen — observatrice non entendue
Participants : militaires israéliens, famille Cohen
L’observatrice de 18 ans Hadar Myriam Cohen :
- enregistrait à l’avance l’activité du Hamas,
- transmettait des rapports,
- mais ses avertissements n’ont pas été pris au sérieux.
Sa mort est un exemple d’erreur systémique dans la défense.
4. Tactique du Hamas — opération militaire, pas un « raid »
Commentateur : lieutenant-colonel de réserve Aryeh Zeiden
Aryeh Zeiden explique :
- les militants agissaient comme des unités militaires,
- il y avait une préparation d’artillerie,
- des drones ont été utilisés, comme dans le Donbass,
- l’assaut était basé sur des renseignements,
- l’ordre aux soldats israéliens de « se mettre à l’abri ! » a joué un rôle néfaste.
5. Trace russe — armes, langue, tactique
Commentateur : commandant du groupe spécial Tsahal Alexey Gorelik
Gorelik note :
- fusils AK-103/104 — uniquement russes,
- ATGM « Konkurs »,
- munitions pour systèmes russes,
- langue russe parmi les terroristes.
Le niveau de coïncidences exclut le hasard.
6. 700 km de tunnels du Hamas — « ville souterraine »
Participants : combattants de Tsahal, démineurs
Montré :
- réseau de tunnels ramifié,
- cuisines souterraines, sanitaires, générateurs,
- tunnels assez larges pour le transport,
- sorties près des écoles et des mosquées.
Un tel niveau d’ingénierie est impossible sans aide extérieure.
7. Rôle de l’Iran — sponsor géopolitique de l’attaque
Participants : experts israéliens, militaires
Le film montre :
- les conséquences des frappes de missiles iraniens,
- la participation des généraux du CGRI à la préparation du Hamas,
- l’interaction entre l’Iran, le Hezbollah et les Houthis,
- les routes d’approvisionnement en armes via la Syrie.
8. La Russie — couverture politique du Hamas
Analystes : Sergey Auslender, Levi Tabachnikov
Montré :
- visites de délégations du Hamas à Moscou (après le massacre),
- déclarations du Hamas soutenant la position de Poutine,
- absence de critique du massacre de la part du Kremlin.
Auslender et Tabachnikov expliquent :
La Russie obtient une diversion idéale de l’Ukraine.
9. Société israélienne — divisions internes
Participants : habitants d’Israël, activistes civils, communautés religieuses
Le film montre comment, après le 7 octobre, l’image unie de la société israélienne a commencé à se fissurer. À l’écran — des manifestations contre la conscription parmi les ultra-orthodoxes, des débats sur les obligations de l’armée, la méfiance envers le leadership et la rupture douloureuse entre ceux qui exigent de continuer la guerre jusqu’à la victoire et ceux qui sont prêts à accepter la paix à presque n’importe quel prix. Ces lignes de tension deviennent une partie importante de la narration, car elles expliquent pourquoi le pays, après avoir subi un choc, continue de se battre aussi en interne.
10. Maoz Inon — tragédie personnelle et quête de sens
Maoz Inon — entrepreneur israélien, activiste social. Ses parents ont été tués par des militants du Hamas dans la colonie de Netiv HaAsara le 7 octobre. Dans le film, il parle de sa perte personnelle, du coût de la guerre et de la façon dont la société israélienne vit la tragédie. Sur fond de sa propre douleur, il soulève des questions de réconciliation, de l’avenir des deux peuples et de la manière dont le pays doit chercher un chemin à suivre lorsque les anciens modèles ne fonctionnent plus.
11. La société israélienne soutient l’Ukraine — mais le pouvoir craint Moscou
Commentateurs : analystes Sergey Auslender et Levi Tabachnikov
Le film souligne :
Société :
- soutient massivement l’Ukraine,
- comprend que l’ennemi est commun,
- n’a pas peur de parler ouvertement.
Pouvoir :
- craint le conflit avec la Russie,
- dépend de la position russe en Syrie,
- hérite de la « prudence soviétique ».
Auslender résume :
« La Russie est l’ennemi d’Israël, mais le pouvoir a peur de le reconnaître ».
Commentaire d’Anna Zharova (Israeli Friends of Ukraine)
Anna Zharova, fondatrice de l’organisation bénévole « Israeli Friends of Ukraine » souligne :
« … le film « Très Proche-Orient » a été diffusé sur la chaîne TSN. Le travail du célèbre journaliste ukrainien, correspondant de guerre, présentateur de télévision et documentariste Andriy Tsaplienko.
Je suis incroyablement reconnaissante à Andriy d’avoir réalisé un film aussi puissant, honnête et douloureusement véridique sur le 7 octobre et notre guerre. De nombreux amis et connaissances ont participé au tournage, ce qui rend ce film personnellement important pour moi !Lors de notre conversation, Andriy m’a avoué qu’il était surpris par le soutien sans équivoque de l’Ukraine en Israël (bien sûr, il s’agit des Israéliens, pas du pouvoir). En regardant le film, on comprend immédiatement pourquoi cette impression s’est formée. En Israël, on sait et comprend bien qui est la racine du mal et on sait établir des parallèles.
Il est particulièrement intéressant de regarder le film dans le contexte des discussions actuelles sur la cour d’Alexandre, lorsque notre ennemi, l’État-agresseur de la Russie, est pratiquement prêt à recevoir en cadeau un objet religieux au cœur de Jérusalem de la part du pouvoir israélien. Un objet qui pourrait bien devenir une résidence pour les complices du Hamas, des meurtriers et des espions.
Dans le film, Andriy et les militaires israéliens parlent d’autre chose : du rôle de la Russie dans la tragédie du 7 octobre. Selon plusieurs signes, elle y est directement impliquée et en tire un « profit ».
Ce ne sont pas des mots en l’air, c’est une conclusion basée sur des faits, des renseignements et la logique de la guerre hybride que le Kremlin mène contre l’Occident, l’Ukraine et Israël.Dans le contexte des quartiers généraux du Hamas détruits au Liban et en Syrie, avec les instructeurs russes, les propagandistes et les canaux de coordination, la question « la Russie pourrait-elle être impliquée » ne sonne plus comme une abstraction. Cela sonne comme une réalité qu’il faut nommer à haute voix.
Et c’est précisément pour cette raison :
Israël doit depuis longtemps revoir, voire rompre ses relations diplomatiques avec un État qui arme le Hamas, soutient l’Iran et pourrait être directement impliqué dans le 7 octobre.Regardez le film.
Il contient de nombreuses réponses. Et de nombreuses questions importantes qu’Israël doit se poser. ».
Film d’Andriy Tsaplienko « Les Russes aident les terroristes du Hamas. Qui était vraiment derrière le massacre du 7 octobre/« TRÈS PROCHE-ORIENT » »
Pourquoi NANouvelles recommande de regarder ce film
Parce que le film :
- montre les parallèles entre la guerre d’Israël et celle de l’Ukraine,
- met en lumière la trace russe,
- révèle la tactique du Hamas et le rôle de l’Iran,
- offre des histoires humaines et une analyse experte,
- montre qu’Israël et l’Ukraine sont dans une même guerre, simplement sur des fronts différents.
C’est l’un des documentaires les plus importants sur l’attaque du 7 octobre.
Indispensable à voir pour quiconque veut comprendre la véritable situation.